Une enquête menée par l’Union norvégienne des employés municipaux et généraux (Fagforbundet) parmi ses membres montre que 36% travaillent à temps partiel, et la moitié de ce groupe souhaite un poste plus étendu ou à temps plein.

Au total, 52 254 membres ont répondu au sondage, qui a été nommé Rapport sur le temps partiel. Entre autres, on leur a demandé s’ils travaillaient à temps partiel et quel poste ils souhaitaient vraiment.

« Chasser les quarts de travail et jongler avec les emplois signifie des finances précaires… et entraîne un manque de revenus de retraite. Les histoires que j’entends lorsque je rends visite à des membres dans tout le pays ont un impact », a déclaré Mette Nord, chef de Fagforbundet, dans le rapport.

Une majorité de ceux qui déclarent travailler à temps partiel sont des femmes, Nord pense donc que le combat pour les postes à temps plein est donc aussi un combat pour les droits des femmes.

« Un revenu sûr et stable signifie que les femmes peuvent voler de leurs propres ailes et être financièrement indépendantes de leur concubin ou conjoint », a-t-elle ajouté.

Forte réaction du Parti travailliste

Le Parti travailliste (AP) a vivement réagi au rapport et a promis de modifier la législation s’il obtient la majorité aux élections législatives de cet automne.

« Le Parti travailliste estime que tous ceux qui le souhaitent devraient avoir la possibilité de travailler à temps plein. Ce sera une question importante pour un nouveau gouvernement », a noté le chef du parti Jonas Gahr Støre.

« Déjà au cours des cent premiers jours, nous supprimerons l’accès général au travail temporaire et renforcerons le droit à l’emploi à temps plein dans la législation », a-t-il ajouté.

Source : © NTB Norway.mw / #Norway.mw / #NorwayTodayFinance

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