REVUE "Verdens verste menneske": Vous feriez mieux de croire le battage médiatique! - 3

Le dernier film de la « Trilogie d’Oslo » de Joachim Trier regorge de réflexions douces-amères sur l’influence du mouvement #MeToo sur certaines activités de la chambre, les champignons magiques et, surtout, l’amour moderne.

La vie et l’amour dans l’Oslo contemporaine

Nous avons tous cet ami. Vous les connaissez depuis l’enfance, mais ils ne semblent pas encore s’adapter à la vie d’adulte. Ils coupent et changent constamment – ​​travail, relations, goûts, coiffure. Ils ne semblent pas installés et semblent être sur le pilote automatique. Si c’est quelqu’un que vous connaissez, ou vous, alors vous allez adorer le dernier épisode de Joachim Trier de sa « Trilogie d’Oslo », « verdiens verste mennesque» (La pire personne du monde). Divisé en 12 « chapitres », avec un prologue et un épilogue, ce film est un très moderne et très Oslo bildungsroman.

Le film est centré sur Julie (Renate Reinsve, qui a remporté des éloges dans le monde entier pour son premier rôle) et le fait qu’elle semble être destinée à jouer un rôle de soutien dans sa propre vie. Nous la rencontrons d’abord en tant qu’étudiante universitaire qui change de carrière plus que certains de mes amis ne changent de sous-vêtements.

Elle tombe amoureuse d’Aksel (Anders Danielsen Lie, un pilier de n’importe quel film de Trèves) qui est un auteur de bandes dessinées plus âgé et bien établi. Ses bandes dessinées, cependant, ne sont certainement pas adaptées aux enfants et sont censées, comme il le dit, « choquer la bourgeoisie ».

Reinsve et Lie donnent de solides performances avec Rensve excellant dans son caractère émotionnellement étouffé et incertain. Gatecrashing une fête après avoir échappé à une fête pleine de flagorneurs ringards pour la dernière bande dessinée d’Aksel, elle rencontre Eivind (Herbert Nordrum). Son introduction au film aborde les thèmes de la fidélité et de l’existentialisme tandis que Julie se débat avec ce qui est à la fois à sa portée et hors de sa portée.

Renate Reinsve, à gauche, et le réalisateur Joachim Trier, à gauche, posent pour les photographes à Cannes. Photo : Joachim Trèves Photo de Vianney Le Caer / Invision / AP

#MeToo et #Oslove

En fin de compte, Julie est définie par les choix qu’elle fait dans toutes ses relations, des amis à la famille et à tous les autres. Le film a ses moments de brièveté absurde, notamment lors de la prise de champignons magiques (attendez, je crois que j’aurai besoin d’une douche après cette référence…).

La star omniprésente mais cachée du film est, bien sûr, Oslo. La superbe cinématographie de Kasper Tuxen devrait plaire à ceux qui y vivent et à ceux qui veulent y vivre. Il semble que Trèves et Tuxen, contrairement à de nombreux habitants d’Oslo, aiment les nouveaux changements de la ville et il y a même une conversation sur les qualités esthétiques (ou leur absence) de l’architecture contemporaine d’Oslo. Le fjord d’Oslo, lui aussi, est omniprésent tout au long du film, ses eaux calmes contrastant avec l’état d’esprit souvent troublé de Julie.

C’est vraiment une histoire d’amour moderne. Le féminisme, l’impact du mouvement #MeToo sur le sexe oral et le privilège masculin sont souvent abordés avec humour et émotion. La parentalité et la famille « moderne » sont également examinées.

Toutes les grandes questions de la vie semblent être abordées par Julie et ses interactions. Oui, c’est une « rom-com » ou une « dramedy » mais qui touche à tous les grands sujets de la vie : l’amour, la mort, la famille, la parentalité, la valeur et les conséquences de ses actes.

Le seul inconvénient est qu’un côté plus diversifié d’Oslo et de ses habitants aurait pu être montré.

Verdict: Je donne à ces 5 « courses existentielles à travers Oslo le matin » sur 6.

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A propos de l’auteur:

Jonathan est un amoureux de l’écrit. Il croit que la meilleure façon de lutter contre cette polarisation des nouvelles et de la politique, à notre époque, est d’avoir une vision équilibrée. Les deux côtés de l’histoire sont tout aussi importants. Il aime aussi les voyages et la musique live.

Source : #Norway\.mw / #NorwayTodayTravel

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