Exposé à Oslo
– Avant de commencer à documenter les protestations et les mouvements de résistance, j’étais malheureusement très sceptique quant à l’impact et l’influence que la photographie peut avoir, et ce que vous pouvez apporter en tant que photographe. Cela m’a redonné confiance, dit Rafal Milach.
La photo est l’une des contributions qui illustreront le courage et la lutte pour les droits de l’homme lors de l’exposition du prix de la paix de cette année, « Personne ne prévoit d’abandonner », au Centre Nobel de la paix à Oslo. L’image fait partie de la série « Ordinary People », créée en collaboration avec Magnum Photos, qui montre des photographies documentaires de manifestations en Iran, aux États-Unis, à Hong Kong et en Europe, et est signée par des photographes célèbres tels que Nanna Heitmann, Stuart Franklin et Jérôme Sessini.
Avec tant de problèmes brûlants que nous avons aujourd’hui, je pense que c’est un peu comme « tous les hommes sur le pont ». Je veux être utile et soutenir ma communauté avec les outils dont je dispose
Photographe Rafal Milach
D’observateur à militant
Pendant plus d’une décennie, Milach a documenté plus de 200 manifestations. Le photographe a toujours été impliqué dans les questions sociales et politiques, mais ces dernières années, il y a eu un changement dans sa pratique et son travail. Il n’opère plus en tant que photographe documenteur à long terme, mais en tant que participant actif et militant, dit-il.
– Je n’essaye pas du tout d’être objectif. J’ai rejoint ceux qui sont maltraités et discriminés. Être dans une position privilégiée en tant que photographe et citoyen s’accompagne d’une responsabilité. Avec tant de problèmes brûlants que nous avons aujourd’hui, je pense que c’est un peu comme « tous les hommes sur le pont ». Je veux être utile et soutenir ma communauté avec les outils dont je dispose, dit Milach.
Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.