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Lundi dernier était officiellement le premier jour du printemps. Cette semaine, nous n’avons pas vraiment eu l’impression d’être au printemps, n’est-ce pas ? Le temps m’a rappelé les conversations que j’ai parfois avec les gens à propos du temps à Sanpete.

Je me souviens d’une conversation que j’ai eue il y a quelques années, en avril, je crois. J’ai parlé brièvement à un ami dans la rue. C’était un Californien du Sud récemment transplanté à Sanpete. Alors que Mère Nature nous couvrait de flocons de neige, il m’a fait remarquer qu’il ne comprenait pas les saisons ici.

Alors que nous regardions des jonquilles en fleurs, il me demanda : « Quel est le mois où il ne neige pas ici à Sanpete ? ». Je lui ai répondu que je n’étais pas sûr qu’il y ait un mois Sanpete où il ne neige pas – du moins dans les montagnes.

Mais je lui ai dit que je ne crois pas avoir entendu parler de neige dans la vallée au mois d’août. Mais je connais des gens de mon âge qui signeraient des déclarations sous serment attestant qu’il a neigé au moins une fois le 4 juillet au fond de la vallée.

Le souvenir de cette conversation m’a fait penser à la mission de mon église en Norvège. Je mentionne parfois la Norvège dans cet espace. J’ai pensé à la Norvège à cause du temps qu’il a fait cette année.

Pour ajouter à mes pensées norvégiennes, je rencontre parfois à Sanpete des personnes qui sont parties en mission en Norvège. C’est ce qui s’est passé l’autre jour. Nous avons l’habitude de nous saluer et de discuter en norvégien.

Certaines personnes me disent : « Oh, ça n’a pas dû être facile d’apprendre le norvégien. » Je me contente de hocher la tête et de dire que cela n’a pas été facile pour moi. En fait, j’ai lu que les langues scandinaves (norvégien, suédois et danois – pas le finnois) font partie des langues les plus faciles à apprendre pour les anglophones.

Le temps qu’il fait à Sanpete peut parfois ressembler à celui de la Norvège. Nous avions l’habitude de dire qu’il y avait deux saisons là-bas : l’hiver blanc et l’hiver vert.

Nous disions aussi que nous espérions que l’été tombe un week-end pour pouvoir faire un pique-nique. Ce n’était pas si mal, mais l’exagération rend toujours l’humour meilleur.

Au début des années 1970, en Norvège, les missionnaires devaient porter un chapeau du 15 octobre au 15 avril. L’une des raisons pour lesquelles nous devions porter des chapeaux était censée nous protéger des chutes de glaçons.

Il y avait beaucoup de stalactites qui pendaient des avant-toits des maisons et des immeubles. On entendait des rumeurs sur la mort de certaines personnes. Mais je n’ai jamais cru que mon chapeau « Dick Tracy » allait me protéger d’une lance de glace de 30 livres qui s’abattait sur ma caboche.

J’ai fait quelques recherches et il semble qu’il y ait plus de morts de glaçons en Russie qu’ailleurs. Il y a quelques années, j’ai lu (en anglais) un étrange roman policier. Il s’agissait d’un roman populaire intitulé « The Lovely Bones ». Si j’en parle, c’est uniquement parce que la chute d’un glaçon joue un rôle important dans l’histoire.

En ce qui concerne la règle du chapeau, j’ai simplement pensé qu’on nous demandait de faire preuve de bon sens. Quand c’est l’hiver en Norvège, il fait froid (duh). Il est donc logique de se couvrir et de rester au chaud. Les garçons américains de 19 ans en Norvège ne font pas toujours ce qu’il faut lorsqu’ils sont laissés à eux-mêmes. Il fallait donc une règle, je suppose.

Tous les deux ans, ma femme et moi nous rendons dans la région de Salt Lake pour une réunion où nous retrouvons certains de mes camarades et nous remémorons nos expériences missionnaires. C’est un plaisir de se remémorer le bon vieux temps au « pays du soleil de minuit ».

À propos, la Norvège est aussi le « pays du soleil de minuit » si vous vous trouvez dans le nord de la Norvège pendant l’hiver. Mais l’office du tourisme néglige commodément de mentionner cet aspect du pays.

Lors des réunions, il est agréable de manger des gaufres recouvertes de fromage de chèvre, du saumon, des sandwichs ouverts avec du fromage Jarlsberg et de la confiture, et des blotkake (gâteaux moelleux) givrés à la pâte d’amande.

Sanpete a bien sûr un lien avec la Scandinavie. Et ce n’est pas seulement à cause de notre climat imprévisible, parfois froid au mauvais moment. De nombreux habitants du comté sont des descendants des premiers colons norvégiens, suédois et danois. C’est peut-être la raison pour laquelle les Sanpeters acceptent le temps sans trop se plaindre. C’est comme ça. C’est dans l’ADN des Olsen, Petersen, Nielsen, Jensen et Christensen, etc.

Mon ADN norvégien est principalement adopté. Pour autant que je sache, seule une infime partie de mon sang O négatif provient des environs d’Oslo, de Stockholm ou de Copenhague. Mais quand vient l’heure des Journées scandinaves à Ephraim, le week-end du Memorial Day, je porte fièrement mon tee-shirt norvégien, même dans les tempêtes de neige occasionnelles de la fin du mois de mai.

Je pense que les Sanpeters « fleurissent là où ils sont plantés » – ou transplantés. Les gens qui s’installent ici comprennent vite comment fonctionnent les saisons. Ce qu’il faut retenir, c’est qu’il n’y a rien à « obtenir ». Vous vous contentez d’accepter ce que Mère Nature vous offre et de vivre avec. Cela fait partie de votre ADN Sanpete. – Merrill

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