Revenons à la réunion de Saint-Pétersbourg, qui s’est déroulée vendredi et samedi : La réunion a été présentée par la partie russe comme la quatrième réunion ministérielle sur les sciences arctiques, dans le cadre du plan pour la présidence russe du Conseil de l’Arctique.

Des réunions ASM ont déjà été organisées par les États-Unis (2016), la Finlande, l’Allemagne et la Commission européenne (2018), ainsi que par l’Islande et le Japon (2021).

La Russie devait organiser la réunion de l’ASM ce printemps avec la France, mais les Français se sont retirés de la coopération à la suite de l’invasion russe de l’Ukraine.

La présidence russe du Conseil écrit dans un document préliminaire à la réunion que les représentants des États non arctiques prononceront des discours le samedi. La TASS ne précise pas quels sont les pays présents.

Un rapport scientifique a été remis

Outre le passage de témoin à la Norvège, un rapport résumant les résultats de la recherche arctique au cours des deux dernières années a également été présenté lors de la réunion. En l’absence de contacts officiels avec d’autres pays de l’Arctique, de nombreux détails ont été recherchés dans des sources scientifiques ouvertes.

Mercredi, le Premier ministre norvégien Jonas Gahr Støre (travailliste) a reçu ce rapport à l’improviste lors du Dialogue du Grand Nord à Bodø, dans le nord de la Norvège. C’est Andrey Bryksenkov, directeur adjoint du bureau de représentation de l’Université hydrométéorologique d’État de Russie, qui s’en est chargé.

Les activités russes de l’ASM ont été coordonnées par cette université et le ministère russe de la science et de l’enseignement supérieur.

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