Lundi matin, le président turc a été officiellement reçu par Vladimir Poutine à Sotchi.

Vladimir Poutine a reçu Recep Tayyip Erdogan lundi à Sotchi vers midi.

Vladimir Poutine a reçu Recep Tayyip Erdogan lundi à Sotchi vers midi.

Le renouvellement de l’accord céréalier sur les exportations du territoire ukrainien est la question la plus importante lors de la rencontre entre les présidents Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan lundi.

Les négociations ont lieu à Sotchi, au bord de la mer Noire. Il est très rare qu’un dirigeant d’un pays de l’OTAN se rende en Russie alors que la guerre fait rage en Ukraine.

À l’ouverture de la réunion, Poutine a déclaré qu’il était conscient qu’Erdogan évoquerait l’accord sur les céréales lors des négociations.

– Nous sommes ouverts aux négociations sur cette question, a déclaré Poutine selon l’agence de presse Reuters.

La rencontre entre les deux dirigeants sera la première depuis qu’Erdogan a été élu pour un troisième mandat à la présidence de la Turquie en mai.

Les représentants de l’ONU ou de l’Ukraine ne participent pas à la réunion. Les attentes d’une avancée décisive n’ont pas été grandes, mais Erdogan a déclaré au début de la réunion qu’il pensait que le résultat constituerait un pas en avant important pour le monde.

Lundi soir, la Russie a attaqué la ville portuaire de Reni, l’un des ports d’exportation de céréales les plus importants d’Ukraine.

En juillet, les autorités russes ont suspendu le précédent accord céréalier. Il a assuré aux produits agricoles ukrainiens un couloir sûr dans la mer Noire.

L’accord est considéré comme vital pour l’approvisionnement alimentaire de millions de personnes en Afrique et au Moyen-Orient. Dans le même temps, l’Ukraine a cruellement besoin des recettes d’exportation.

L’accord a été obtenu grâce à l’aide de l’ONU et d’Erdogan personnellement. Aujourd’hui, le président turc tente à nouveau de jouer le rôle de médiateur entre la Russie et l’Ukraine et entre Poutine et l’Occident.

Exige un allègement des sanctions

La Russie a présenté un certain nombre d’exigences pour que l’accord sur les céréales soit relancé. Le Kremlin souhaite un allègement des sanctions, notamment en ce qui concerne l’exportation de céréales et d’engrais, l’assurance des navires et l’accès aux systèmes de paiement internationaux.

Les États-Unis et l’UE rejettent les exigences russes et affirment que les sanctions ne visent pas les exportations russes de céréales et d’engrais artificiels.

Depuis la suspension de l’accord, la Russie a intensifié ses attaques contre les réserves de céréales et les infrastructures d’exportation ukrainiennes. L’Ukraine affirme que plusieurs dizaines de milliers de tonnes de céréales ont été détruites.