La formation sur les nouveaux chars norvégiens doit être meilleure et plus rapide, estime le gouvernement.

Le char danois Leopard 2A7, dont la Norvège a commandé 54 exemplaires, lors d'un exercice en Estonie en février de cette année.

Le char danois Leopard 2A7, dont la Norvège a commandé 54 exemplaires, lors d’un exercice en Estonie en février de cette année.

Les simulateurs tournent à plein régime dans toutes les branches des Forces armées. Maintenant, le gouvernement a décidé d’en acheter un autre simulateursimulateurLes simulateurs sont utilisés pour divers types de formation sur les équipements militaires, notamment les avions, les navires et les véhicules terrestres. Fonctionne en utilisant une technologie informatique avancée qui « imite » des situations réelles dans un environnement sécuritaire. pour la nouvelle flotte de chars norvégiens, les Leopard 2A7.

Le ministre de la Défense Bjørn Arild Gram (sp) a fait la nouvelle vendredi lors d’une visite à Rena à Østerdalen. Rena Leir est la base principale de l’armée dans le sud de la Norvège. De nombreuses formations ont lieu ici. Et le bataillon Telemark, qui fait partie de la seule brigade norvégienne, la Brigade Nord, est basé à Rena.

La Norvège a commandé un total de 54 nouveaux chars à l’Allemagne. Ce kit comprenait un kit de simulation. Avec l’achat d’un autre, une telle formation peut avoir lieu aussi bien à Rena qu’à Indre Troms, où est basé le bataillon blindé de la Brigade Nord.

– Technologie intelligente

Utilisée en complément de la formation ordinaire, la formation sur simulateur peut apporter :

  • Augmentation de la qualité de la formation.
  • Plusieurs personnes peuvent pratiquer en même temps.
  • Moins de dépenses en munitions et en carburant.
  • Moins de charge sur l’environnement.

– C’est un très bon exemple d’utilisation intelligente des nouvelles technologies. Le simulateur permet un entraînement en volume sans utilisation de carburant, de munitions ou d’usure. De plus, il est possible de s’entraîner à des situations qui ne sont pas souhaitables ou possibles à réaliser physiquement, précise le ministre dans un communiqué.

Les dépenses liées au simulateur numéro deux sont couvertes par l’achat du char. Il devrait être livré à partir de l’automne 2026. C’est ce qu’a indiqué le ministère de la Défense. Ensuite, les premiers réservoirs seront également en place.

L’ensemble simulateur se compose d’un simulateur d’escouade et d’un moniteur de tir (voir faits).

Les chars sont-ils vraiment nécessaires ?

Le gouvernement a décidé au début de cette année d’acheter 54 chars Leopard 2A7 à l’Allemagne. Le prix est d’env. 20 milliards de couronnes norvégiennes. À l’origine, le plan était d’acheter 72 chars, mais rien n’a abouti. La possibilité d’acheter 18 chars supplémentaires a expiré de manière relativement raisonnable cet été.

Il existe depuis longtemps un désaccord sur la question de savoir si la Norvège devrait ou non acquérir de nouveaux chars. En novembre 2022 encore, le chef de la Défense Eirik Kristoffersen recommandait au gouvernement d’arrêter le processus. Il souhaitait plutôt se concentrer sur les hélicoptères et les armes à longue portée dans l’armée. Le gouvernement n’a pas suivi les conseils du général.

Mais le ministre de la Défense n’a aucun doute sur l’importance des chars.

– Les nouveaux chars sont d’une grande importance pour les forces armées. Ils constituent un renforcement significatif de l’armée, dit Gram.

Il estime que la Norvège contribue également à renforcer l’OTAN.

– C’est très important dans la grave situation actuelle en matière de politique de sécurité, dit Gram.

Le ministre de la Défense Bjørn Arild Gram et le chef de l'armée, Lars Sivert Lervik, à Rena Leir, Østerdalen.  Gram a annoncé l'achat d'un nouveau simulateur pour les nouveaux chars Leopard norvégiens.

Le ministre de la Défense Bjørn Arild Gram et le chef de l’armée, Lars Sivert Lervik, à Rena Leir, Østerdalen. Gram a annoncé l’achat d’un nouveau simulateur pour les nouveaux chars Leopard norvégiens.

De plus en plus de simulateur

Le chef de la Défense Eirik Kristoffersen souhaite une utilisation accrue des simulateurs dans toutes les composantes des forces armées. Dans ses derniers conseils militaires professionnels, il envisage d’utiliser davantage les possibilités d’entraînement et d’entraînement réalistes sur simulateurs. L’objectif est de pouvoir mettre en place des simulateurs dits intégrés. Ils doivent pouvoir être utilisés de manière transversale – entre l’armée, la marine et l’armée de l’air.

– L’utilisation d’un simulateur contribue à accroître les aptitudes et les compétences, tandis que la formation sera plus rentable. Il sera également possible d’intégrer des simulateurs avec une formation intensive pour augmenter le réalisme de la formation.

Il souligne que les simulateurs ne peuvent pas remplacer complètement l’entraînement « réel » par des tirs nets. Mais une telle technologie peut contribuer à réduire les émissions, à réduire le bruit et à réduire les dommages causés à la nature.