Aujourd’hui, John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat, a rencontré le Premier ministre norvégien, Jonas Gahr Støre, et les membres norvégiens de la First Movers Coalition (FMC) à Oslo pour discuter de la décarbonisation des secteurs fortement émetteurs dans le monde.
« Ensemble, la First Movers Coalition représente un signal de demande de 16 milliards de dollars pour les biens en 2030 – le plus grand signal de demande privée pour les technologies propres de l’histoire. Ces entreprises s’engagent à modifier la manière dont nous nous procurons certains de nos biens les plus essentiels : l’acier, l’aluminium, le béton, ainsi que le kérosène et le transport maritime. Nos amis norvégiens ont été les premiers à agir, même au sein de ce groupe, en prenant des mesures concrètes et tangibles pour respecter ces engagements », a déclaré John Kerry, envoyé spécial du président des États-Unis pour le climat.
Le FMC a été lancé lors de la COP26 pour aider à décarboniser les secteurs à forte émission dans le monde par le biais de la demande du secteur privé pour des technologies de décarbonisation. Deux ans plus tard, elle est devenue une coalition mondiale de 96 entreprises à l’origine d’une multitude de partenariats de collaboration et de nouveaux modèles commerciaux. Sept entreprises norvégiennes sont membres de FMC : Yara International, l’un des membres fondateurs, Hydro, Aker Biomarine, Choose, Höegh Autoliners, Norsk Stål et Norge Mining.
« Le virage vert n’est pas une question de subventions, mais d’investissements. Nous devons collaborer tout au long des chaînes de valeur et entre les secteurs privé et public. De nombreuses solutions de décarbonisation existent déjà, mais la demande et l’offre doivent être développées simultanément. C’est pourquoi Yara travaille à la réalisation du premier porte-conteneurs à ammoniac propre au monde, le Yara Eyde, tout en s’efforçant de produire et d’utiliser de l’ammoniac à faible teneur en carbone pour décarboniser le carburant des navires, l’industrie alimentaire et d’autres industries à forte intensité énergétique », a déclaré Svein Tore Holsether, PDG de Yara et président de l’ONH.
La FMC cible les secteurs qui ne disposent pas d’alternatives énergétiques compétitives aux combustibles fossiles : l’acier, le ciment, l’aluminium, les produits chimiques, le transport maritime, l’aviation et le camionnage, ainsi que le piégeage du carbone. Ensemble, ces secteurs représentent plus d’un tiers des émissions mondiales de carbone.
Collectivement, les entreprises membres ont pris 120 engagements en faveur de l’action climatique, ce qui représente une demande de technologies climatiques émergentes de 16 milliards de dollars par an d’ici à 2030. L’utilisation de ces technologies représentera 31 millions de tonnes (Mt) d’équivalents CO2 en réductions d’émissions annuelles. À titre de comparaison, les émissions annuelles totales de la Norvège s’élevaient à 48,9 millions de tonnes en 2022.
Regardez l’intégralité de l’événement sur la chaîne Youtube de Yara.
Légende photo : De gauche à droite : Ole Erik Almlid, directeur général de la Confédération des entreprises norvégiennes (NHO), Sebjørn Dahl, COO Höegh Autoliners, Hilde Merete Aasheim, PDG de Hydro, Jonas Gahr Støre, Premier ministre norvégien, John Kerry, envoyé spécial du président américain pour le climat, Svein Tore Holsether, PDG de Yara, Kjetel Digre, PDG d’Aker Solutions, Rob van Riet, chef intérimaire de la First Movers Coalition.
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A propos de Yara
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Pour réaliser notre ambition, nous avons pris l’initiative de développer des outils agricoles numériques pour l’agriculture de précision et nous travaillons en étroite collaboration avec des partenaires tout au long de la chaîne de valeur alimentaire afin d’améliorer l’efficacité et la durabilité de la production alimentaire. En nous concentrant sur la production d’ammoniac propre, nous visons à permettre l’économie de l’hydrogène, en conduisant une transition verte du transport maritime, de la production d’engrais et d’autres industries à forte consommation d’énergie.
Fondée en 1905 pour résoudre la famine naissante en Europe, Yara a acquis une position unique en tant que seule entreprise mondiale de nutrition des cultures. Nous exploitons un modèle d’entreprise intégré avec environ 17 000 employés et des opérations dans plus de 60 pays, avec un historique prouvé de forts rendements. En 2023, Yara a déclaré un chiffre d’affaires de 15,5 milliards de dollars.
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