La ministre de l’Immigration et de l’Intégration, Sylvi Listhaug.Photo : Berit Roald / NTB scanpix
La faible capacité de la police a fait que 6 780 demandeurs d’asile arrivés en Norvège l’année dernière ne sont toujours pas entièrement enregistrés, écrit le journal Dagbladet.
Le service d’immigration de la police (PU) espère terminer l’enregistrement des demandeurs d’asile de l’année dernière d’ici juillet. Mais les arriérés diminuent rapidement. Début 2016, environ 14 000 personnes attendaient une inscription complète. Un enregistrement complet signifie que la police interroge chaque demandeur.
La tâche de PU est d’enregistrer et d’identifier les demandeurs d’asile venant en Norvège, avant qu’ils ne soient envoyés dans des centres d’accueil norvégiens. PU examine qui sont les demandeurs d’asile, d’où ils viennent et quels sont leurs projets en Norvège. Ils se penchent également sur la prévention du crime, la sécurité publique et la clarification de l’identité.
En septembre de l’année dernière, la demande était si forte que la PU a dû se contenter de prendre des photos et des empreintes digitales, et de vérifier si le demandeur avait déjà l’asile en Europe ou s’il avait été enregistré dans un autre pays.
La conséquence a été que la Direction de l’Immigration (UDI) n’a pas eu tout ce dont elle avait besoin pour l’examen ultérieur de chaque cas. La Direction de l’immigration aide désormais PU à enregistrer les demandeurs d’asile.
Du 1er janvier à la mi-avril de cette année, à peine 1 100 demandeurs d’asile sont venus en Norvège, selon les chiffres de l’UDI. Les trois dernières semaines ont vu en moyenne huit à neuf personnes par jour. C’est le niveau le plus bas depuis 1993.
Source : NTB scanpix / Noeway Today
