NSOOslo, présidente de l’Union nationale des étudiants de Norvège, Therese Eia Lerøen Photo: Jon Olav Nesvold / NTB scanpix

Plusieurs étudiants auraient probablement pu terminer leurs études à temps s’ils avaient pu consacrer plus de temps à leurs études et moins de temps à travailler à temps partiel, déclare l’Union nationale des étudiants de Norvège (NSO).

Le rapport sur l’état d’avancement de l’enseignement supérieur pour 2015 publié lundi montre que les étudiants ont du mal à terminer dans les délais à tous les niveaux, du baccalauréat au doctorat.
– Nous pensons que les étudiants doivent avant tout avoir du temps pour étudier. Lorsque les étudiants ont un déficit de 4000 Nok par mois, ils doivent en quelque sorte couvrir ce déficit. Les étudiants devraient pouvoir consacrer moins de temps à un travail à temps partiel et plus de temps dans la communauté universitaire, déclare Thérèse Eia Lerøen, responsable du NSO à l’agence de presse NTB.
– Les établissements doivent donner la priorité aux étudiants. Ils doivent trouver les raisons pour lesquelles les élèves abandonnent et mettre en place les mesures appropriées. Nous espérons que le prochain Livre blanc sur la qualité dans l’enseignement supérieur abordera cette question et présentera des attentes et des exigences claires de la part des universités et collèges du pays, souligne-t-elle.