Le jeudi 19 mai. 18h00 sur Eidsvolls plass à Oslo, une manifestation contre la décision du gouvernement d’envoyer des forces spéciales norvégiennes pour former des groupes rebelles syriens aura lieu.

Le Conseil norvégien pour la paix, en collaboration avec l’Association norvégienne pour la paix, est l’organisateur de la manifestation. Elle bénéficie également du soutien d’un nombre croissant de personnalités issues de l’armée, des partis politiques, de la société civile et de la vie culturelle.

Nous devons veiller à ne pas interférer dans des situations de conflit où il est si difficile de suivre le réseau d’alliances et les lignes de bataille. En Syrie, les alliés d’aujourd’hui peuvent devenir les ennemis de demain, et il n’y a pratiquement aucun groupe rebelle syrien avec lequel il ne sera pas problématique pour la Norvège de coopérer, a déclaré la directrice générale du Conseil norvégien pour la paix, Hedda B. Langemyr. – Il y a des limites au nombre de fois où la Norvège et nos alliés peuvent recourir aux mêmes moyens militaires et s’attendre à obtenir un résultat différent des interventions précédentes, dit Langemyr.

La base du droit international pour une intervention est mince, et la décision prise sans la moindre leçon de leçons tirées d’une implication antérieure en Irak, en Afghanistan ou en Libye. L’implication norvégienne est tout aussi susceptible d’aggraver la situation que d’aider à résoudre le conflit, termine Langemyr.

Les appels seront tenus par le directeur général du Conseil norvégien pour la paix, Hedda B. Langemyr, le chef SV Audun Lysbakken, le chef rouge Tracey Moxnes, le porte-parole des OMD Rasmus Hansson, le chef de Norwegian People’s Aid Sarpsborg et le réfugié syrien Amer Ayoub, Chro Borhan de la solidarité avec le Kurdistan, et Tor Kristian Birkeland du Christian Council. En outre, un certain nombre de profils de syndicats, de groupes religieux et de groupes humanitaires ont apporté leur soutien à la manifestation.

Le jeu des grandes puissances, où elles se battent pour l’hégémonie au Moyen-Orient, n’est pas un jeu auquel la Norvège devrait participer. Cela contribue à affaiblir l’ordre juridique international dont dépendent les petits États comme la Norvège pour leur sécurité, a déclaré l’ancien chef militaire Jacob Børresen.

Source : La Norvège aujourd’hui