Oslo.Ministre du travail et des affaires sociales Anniken Hauglie ( Parti conservateur ).Photo : Terje Pedersen / NTB scanpix
La ministre du Travail, Anniken Hauglie, souhaite supprimer les dispositions spécifiques dont bénéficient les réfugiés à partir d’aujourd’hui et leur accorder une prestation minimale sous condition de nécessité. – L’objectif est d’amener plus de gens à travailler afin qu’ils puissent vivre de leurs propres revenus, dit-elle.
– En supprimant les droits spéciaux pour les réfugiés, ils sont traités sur un pied d’égalité avec les Norvégiens qui ont vécu à l’étranger et n’ont pas travaillé dans le pays, ni cotisé à des régimes d’assurance locaux. C’est juste et raisonnable, dit-elle au journal VG.
Lundi, le gouvernement présentera une proposition de révisions majeures des prestations sociales telles qu’elles sont aujourd’hui. Cela signifie que les réfugiés qui viennent en Norvège ne seront plus affiliés au régime d’assurance nationale dès le premier jour – qui leur donne une pension de retraite complète et d’autres prestations de sécurité sociale sans période de stage.
La proposition implique également la nécessité de renouveler chaque année la demande de prestation minimale sous condition de nécessité en personne auprès de Nav. Le nombre de jours pendant lesquels vous pouvez rester à l’étranger sans perdre l’allocation est simultanément réduit de moitié, passant de 90 jours à 45 jours.
– Le changement s’appliquera principalement aux 30 000 réfugiés arrivés l’an dernier, précise Hauglie.
La proposition sera soumise pour consultation puis au Parlement. Il est prévu que les changements entrent en vigueur d’ici l’été prochain.
Source : NTB scanpix / Norway\.mw
