PhilippineLe président philippin Rodrigo Duterte voit le corps d’un soldat à l’intérieur d’un cercueil, qui a été tué lors d’une rencontre avec des rebelles communistes dans un camp militaire Panacan dans la ville de Davao, dans le sud des Philippines, le 7 août 2016. REUTERS/Lean Daval Jr

Douze chefs de la guérilla communiste sont libérés quelques jours avant que le gouvernement philippin et la guérilla communiste du pays n’entament un nouveau cycle de pourparlers de paix en Norvège, rapporte Reuters.

Les négociations débuteront lundi la semaine prochaine et visent à résoudre un conflit qui dure depuis plus de 50 ans. Plus de 40 000 personnes sont mortes.

Le cycle de négociations précédent s’était enlisé en 2012 lorsque le gouvernement avait refusé d’honorer la demande des communistes selon laquelle les chefs de la guérilla emprisonnés pendant des décennies devaient être libérés.

Selon le chef de la police philippine Ronald dela Rosa, la libération de ces douze personnes est « l’une des réalisations les plus positives depuis de nombreuses années ». On espère qu’il contribuera à faire avancer les négociations.

Le chef de la police a souligné qu’ils ne sont libérés que sous caution, mais pas disculpés. L’agence de presse Reuters rapporte que l’un des principaux dirigeants de la guérilla, Tirso Alcantara, fait partie des personnes libérées. Il a été blessé lors d’une fusillade avec des soldats il y a cinq ans.

Les cadres supérieurs de la guérilla communiste, Benito Tiamzon et sa femme Wilma, sont toujours emprisonnés.

Source : NTB scanpix / Norway.mw