Bien que les États-Unis et la Russie soient en mesure de s’entendre sur un cessez-le-feu pour la Syrie, il est douteux qu’il ait un effet, dit le chercheur.
– Le problème est qu’aucun d’entre eux ne gouverne ceux qui se battent sur le terrain, explique Knut Vikør, professeur d’histoire du Moyen-Orient à l’Université de Bergen, à l’agence de presse NTB.
– Je doute qu’un tel accord ait le moindre effet, dit-il, soulignant que les Américains n’ont que peu ou pas d’influence sur les rebelles.
– Ainsi, les États-Unis demandent à la Russie d’influencer unilatéralement les forces gouvernementales pour qu’elles s’abstiennent de bombarder, dit Vikør.
Si les Russes acceptaient, les États-Unis concluraient de leur côté des accords avec des groupes rebelles auxquels les Américains ne veulent pas parler, souligne-t-il.
– Les États-Unis ont une certaine influence, via l’Arabie saoudite, mais ce n’est pas facile d’y accéder.
Tout en rendant une situation militaire non résolue sur le terrain ou un cessez-le-feu encore plus improbable.
– Les deux parties pensent qu’elles sont proches d’une percée à Alep. Cela pourrait faire pencher la balance. Quiconque a le contrôle d’Alep peut en prendre la direction. Ensuite, il y a toujours une réticence à accepter un cessez-le-feu, dit Vikør.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.