SyraSyra.Photo : pixabay.com

Bien que les États-Unis et la Russie soient en mesure de s’entendre sur un cessez-le-feu pour la Syrie, il est douteux qu’il ait un effet, dit le chercheur.

– Le problème est qu’aucun d’entre eux ne gouverne ceux qui se battent sur le terrain, explique Knut Vikør, professeur d’histoire du Moyen-Orient à l’Université de Bergen, à l’agence de presse NTB.

– Je doute qu’un tel accord ait le moindre effet, dit-il, soulignant que les Américains n’ont que peu ou pas d’influence sur les rebelles.

– Ainsi, les États-Unis demandent à la Russie d’influencer unilatéralement les forces gouvernementales pour qu’elles s’abstiennent de bombarder, dit Vikør.

Si les Russes acceptaient, les États-Unis concluraient de leur côté des accords avec des groupes rebelles auxquels les Américains ne veulent pas parler, souligne-t-il.

– Les États-Unis ont une certaine influence, via l’Arabie saoudite, mais ce n’est pas facile d’y accéder.

Tout en rendant une situation militaire non résolue sur le terrain ou un cessez-le-feu encore plus improbable.

– Les deux parties pensent qu’elles sont proches d’une percée à Alep. Cela pourrait faire pencher la balance. Quiconque a le contrôle d’Alep peut en prendre la direction. Ensuite, il y a toujours une réticence à accepter un cessez-le-feu, dit Vikør.

Source : NTB scanpix / Norway.mw