Navire de recherche G. O SRASNavire de recherche G. O SARS.Photo: wikipedia.org

L’Institut de recherche marine (IMR) a reçu le feu vert pour mettre en œuvre ses expéditions prévues dans la partie russe de la mer de Barents, mais doit prendre en considération tout exercice militaire.

Plus tôt cette année, l’institut s’est vu refuser l’accès aux régions russes pour la première fois, alors que la mission militaire hivernale annuelle était en cours.

La Flotte russe du Nord n’a pas autorisé les navires de recherche dans la région, où elle a effectué des exercices militaires.

Le département du ministère des Affaires étrangères a soulevé la question avec les Russes, avec le négociateur en chef Arne Røksund au ministère de l’Industrie et de la Pêche et ils sont maintenant parvenus à une solution avec la Russie, a rapporté NRK News.

– Nous avons passé beaucoup de temps à discuter de l’accès de nos navires de recherche océanographique dans la zone russe de la mer de Barents. Nous avons mis en place un système permettant de mener des recherches tout en tenant compte de tous les exercices militaires en cours, explique Røksund.

Sissel Rogne, directeur de l’IMR se sent lui aussi optimiste.

– Pour l’océanographie et mon attention particulière à réaliser la meilleure recherche marine possible, je suis en quelque sorte heureux que la raison en soit due aux exercices militaires russes.

Je sais que nos expéditions de recherche ne sont liées à aucune activité militaire. Nos bateaux sont à cent pour cent civils, dit Rogne.

Source : NTB scanpix / Norway.mw