Marit Bjørgen en italien Val SenalesMarit Bjørgen dans le Val Senales italien, photo: Cornelius Poppe / NTB scanpix

Marit Bjørgen admet qu’elle a eu peur après avoir entendu l’expérience de Thérèse Johaug où l’utilisation de crème pour les lèvres a conduit à un test de dopage positif.

C’est tellement mauvais que ça va presque au-delà de son golden boy Marius (10 mois).
– On peut devenir un peu paranoïaque, par exemple celui que je n’ai pas osé à peine enduire de crème sur les fesses de Marius. Je dois avouer que je l’ai vraiment ressenti quand Thérèse a raconté son histoire, on a peur, dit Marit Bjørgen à l’agence de presse NTB.

La veille du jour où Thérèse Johaug a raconté son histoire de dopage, Bjørgen et le reste des filles de l’équipe de cross-country ont entendu l’histoire de Johaug lors d’une réunion au domicile du «pécheur dopé».

Le fait que ça ait frappé comme une bombe est un euphémisme, mais les filles ont décidé de se rassembler autant que possible autour de leur coéquipier.

– Je suis dans ce jeu depuis 20 ans et je compte toujours sur les soins de santé autour de moi.

Mais il est bien clair que tant qu’il y a des gens impliqués, il est aussi humain de faire des erreurs. Ce qui est arrivé à Thérèse aurait pu facilement arriver à n’importe lequel de nous.

Je n’ai jamais aucune garantie que cela ne puisse m’arriver. C’est un peu effrayant, alors je me demande si ça vaut le coup comme je l’ai dit dans une interview un peu plus tôt, mais c’est aussi le cas avec le sport je suppose… continue Bjørgen.