Bashe Musse porte-parole du réseau somalienBashe Musse porte-parole de Somali Network.Photo : Håkon Mosvold Larsen / Norway.mw

Près d’un sur trois des quelque 1 600 Somaliens qui verront leur statut de réfugié révoqué, est venu ici alors qu’il était enfant. Le réseau somalien craint qu’ils ne finissent comme soldats.

Les chiffres obtenus par la Klassekampen montrent que 30 pour cent des 1 600 Somaliens concernés par l’instruction étaient des enfants lorsqu’ils sont arrivés en Norvège.
129 sont venus avec leurs familles et 350 sont venus en tant que mineurs non accompagnés.

– Ce sont des jeunes et des jeunes adultes qui n’ont rien pour vivre, ni rien pour vivre lorsqu’ils retournent en Somalie.

Cela les rend très vulnérables au recrutement par al-Shabaab, explique Bashe Musse, président du réseau somalien du journal Klassekampen.

– Dans ce groupe on retrouve des jeunes hommes ayant des problèmes majeurs de santé mentale ; beaucoup nourrissent une haine de la Norvège, dit Musse.

En octobre, il a été annoncé que le gouvernement priverait 1 600 Somaliens titulaires d’un permis de séjour temporaire en Norvège du statut de réfugié, à la suite de nouvelles instructions données par le gouvernement. La raison en est que la situation s’est calmée en Somalie.

Jusqu’à présent, 120 Somaliens ont reçu des avis de révocation de leur permis de séjour.
Le ministre de l’Immigration, Sylvi Listhaug, a qualifié ces instructions de « changement important de pratique dans le domaine de l’immigration ». L’instruction est ancrée dans la décision du Parlement sur le règlement des demandes d’asile de l’année dernière.

Source : NTB scanpix / Norway.mw

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