Le gouvernement supprime le Centre Au Pair, éliminant ainsi la possibilité pour les jeunes au pair de bénéficier d’une procédure régulière. C’est honteux, selon Norwegian People’s Aid et le syndicat.

– Le gouvernement accorde la priorité aux réductions d’impôts aux plus riches, mais ne pense pas que cela vaut la peine de dépenser 3 millions pour assurer la sécurité juridique à ceux qui s’occupent des enfants riches.

Il est honteux que le gouvernement ne reconnaisse pas la valeur de s’assurer que les jeunes au pair en Norvège ont besoin de conseils et d’un suivi, a déclaré Per Nergaard, secrétaire général par intérim de Norwegian People’s Aid.

Les coupes gouvernementales signifient que le centre Au Pair, géré par Norwegian People’s Aid et le syndicat, devra fermer.

En tout temps, il y a environ 3 000 jeunes au pair en Norvège qui n’auront donc aucun endroit vers qui se tourner pour obtenir de l’aide pour lutter contre l’exploitation et les mauvais traitements de la part des familles d’accueil.

Les jeunes au pair ne sont pas protégés par la loi sur l’environnement de travail et leur statut de résident en Norvège est lié à la famille d’accueil. Cela en fait des proies faciles à exploiter.

– Notre expérience est que beaucoup de jeunes au pair ont peur de contacter la police ou l’UDI et souffrent donc en silence. Centre Au Pair est un seuil bas.

Une partie de la raison pour laquelle les jeunes au pair osent nous contacter est que nous faisons de la sensibilisation et informons les jeunes au pair de notre indépendance, explique la directrice du Centre Au Pair Magnhild Otnesbukta Moussaid.

Le nombre d’appels au centre a augmenté depuis sa création en 2012 et atteint maintenant 1 300 par an et comprend à la fois des jeunes au pair et des familles d’accueil.

La plupart des jeunes au pair avec lesquels le centre est en contact ont subi des violations.

– Le Centre Au Pair aide à aplanir une partie du déséquilibre de pouvoir entre les jeunes au pair et la famille d’accueil.

Le fait que le Centre Au Pair soit mis en place impliquera moins de contrôle sur le « marché au pair ». Cela rend beaucoup plus facile pour les familles d’accueil d’exploiter les filles au pair sans aucune intervention.

Il s’agit d’une réduction qui enlèvera effectivement à la fille au pair la possibilité d’être un État de droit, explique Mette Nord, chef du syndicat.

Source : Norway.mw / Norsk Folkehjelp