Le secrétaire adjoint de l’ONU, Jan Eliasson, assiste à une conférence de presse aux Nations Unies à Genève, en Suisse, le 18 novembre 2016. REUTERS/Denis Balibouse
L’ONU met en garde contre le danger croissant de cyberattaques contre les centrales nucléaires, qui peuvent se terminer par des radiations radioactives incontrôlées.
Le secrétaire général adjoint de l’ONU, Jan Eliasson, a déclaré jeudi au Conseil de sécurité de l’ONU que le danger d’un « scénario d’horreur » dans lequel des pirates informatiques attaqueraient des systèmes informatiques associés à l’énergie nucléaire augmentait.
Il note que les extrémistes et les groupes non gouvernementaux aux intentions malveillantes recherchent activement des armes de destruction massive et que ces armes sont de plus en plus disponibles.
– Les groupes non gouvernementaux peuvent déjà provoquer des perturbations massives en utilisant la cybertechnologie, explique Eliasson.
Il pense qu’il y a lieu de s’inquiéter de la sécurité autour des matières radioactives stockées qui peuvent être utilisées pour fabriquer des armes nucléaires qui ne sont pas sous contrôle et inspection internationaux.
Eliasson a déclaré que ce sera « un défi à long terme » d’empêcher les extrémistes de mener des attaques utilisant des armes de destruction massive.
Source : NTB scanpix / Norway.mw
