Le chômage enregistré parmi les immigrants est passé de 7,0 % en novembre 2015 à 6,5 % en novembre 2016, tandis que le taux de chômage était stable à 2,1 % dans le reste de la population.

Près de 28 700 immigrés étaient inscrits au chômage à fin novembre 2016, période de référence du 4e trimestre. Cela représente 36,7% des chômeurs enregistrés au total.

Augmentation du nombre de participants aux programmes du marché du travail
Le nombre d’immigrants ayant participé à des programmes du marché du travail a augmenté de 1 920 de novembre 2015 à novembre 2016, ce qui représente une croissance de 26,6 % au sein de ce groupe de participants.

Au total, 37 823 immigrés ont été enregistrés comme chômeurs ou participants à des dispositifs du marché du travail (c’est-à-dire le chômage brut) au 4ème trimestre 2016.

Cela constitue un taux de chômage brut de 8,6 pour cent parmi les immigrés (en pourcentage de la population active).

Ce taux a légèrement baissé de 0,1 point de pourcentage de 2015 à 2016. Le taux de chômage brut au sein du reste de la population était de 2,6 % en novembre 2016. Ce taux était inchangé depuis novembre 2015.

Les immigrés africains ont toujours le taux de chômage le plus élevé
Il y a eu une baisse du taux de chômage dans la plupart des groupes d’immigrants, mais avec quelques variations.

Les immigrés des pays de l’UE à l’Est et d’Afrique ont enregistré la plus forte baisse, 0,9 point de pourcentage au sein des deux groupes. Les immigrants d’Asie ont également connu une légère baisse, de 0,6 point de pourcentage.

Les immigrants africains ont toujours le taux de chômage le plus élevé, à 10,4 pour cent au 4e trimestre, ce qui est dû au pourcentage élevé de réfugiés au sein de ce groupe. Viennent ensuite les immigrants des pays de l’UE en Europe de l’Est à 7,4 pour cent. Les immigrés d’Asie et d’Amérique latine comptaient chacun 7,0 pour cent, tandis que ceux d’Europe de l’Est hors UE comptaient 6,1 pour cent de chômeurs enregistrés, ce qui est légèrement inférieur à la moyenne des immigrés. Comme d’habitude, les autres groupes ont des taux bien inférieurs à la moyenne des immigrés : Europe occidentale (4,0 %), Amérique du Nord et Océanie (3,7 %) et les pays nordiques (2,9 %).

Taux de chômage plus élevé chez les hommes immigrés
Les hommes immigrés ont un taux de chômage légèrement plus élevé que les femmes immigrées, 6,6 % contre 6,4 % au 4e trimestre. La même tendance est observée dans le reste de la population, avec 2,6 % chez les hommes et 1,6 % chez les femmes.

fig-2016-11-16-01-fr ; Immigrants inscrits au chômage en pourcentage de la population active par comté de résidence. Fin novembre 2016.

Chômage plus faible chez les Norvégiens de parents immigrés que chez les immigrés
Les Norvégiens nés de parents immigrés constituent encore un groupe assez restreint de chômeurs.

Ce groupe représentait 1 068 chômeurs inscrits au 4e trimestre 2016. Une grande partie de ce groupe est âgée de 15 à 29 ans et le taux de chômage au sein de ce groupe d’âge était de 3,7 %. Les immigrés et le reste de la population du même âge comptaient respectivement 6,6 et 2,7 pour cent de chômeurs.

Tant les Norvégiens nés de parents immigrés que le reste de la population âgée de 15 à 29 ans ont enregistré une baisse de 0,4 point de pourcentage, tandis qu’il y a eu une baisse de 0,3 point de pourcentage chez les immigrés.

Source : SSB / Norvège aujourd’hui