La Fédération norvégienne de ski (NSF) a confirmé à VG que le dopage condamné Thérèse Johaug continue de recevoir une allocation de leur part.

« Elle a été condamnée en vertu d’un article des statuts du NIF qui permet de maintenir la bourse », a déclaré au journal le directeur de l’administration et du marketing de la NSF, Espen Bjervig. [NIF is an acronym for the Norwegian Athletes Federation]

Bjervig ne commentera pas non plus le montant des bourses annuelles.

L’avocate de la Fédération de ski, Anne-Lise H. Rolland, donne la réponse suivante pour savoir si la NSF a des scrupules à soutenir un artiste condamné pour dopage:

«Les circonstances prises en considération et le fait qu’il s’agit d’une culpabilité négligeable est la conclusion, est à la base de la poursuite de la bourse de Thérèse Johaug (pas de salaire, car elle n’avait pas de relation de travail avec NSF). Nous n’avons aucun scrupule ».

Le directeur de Johaug, Jørn Ernst, ne divulguera pas non plus de combien d’argent nous parlons.

«Mais cela signifie beaucoup pour elle qu’elle conserve le soutien», dit Ernst.

Le comité de détermination de la peine du NIF a réduit d’un mois l’interdiction antidopage de la Norvège (ADN) de 14 mois.

Thérèse Johaug a été testée positive pour la substance illégale clostebol, après avoir appliqué Trofodermin sur une lèvre brûlée par le soleil lors d’un séjour en altitude à Livigno, en septembre 2016.

L’exclusion est effective depuis le 18 octobre de l’année dernière. Cela implique que Johaug peut à nouveau concourir à partir du 18 novembre de cette année, si le verdict est valable.