L’année dernière, 355 000 cas de dettes ont été signalés au Namsfogden (Debt Enforcement Office), 80 % de plus qu’en 2008. Le Namsfogen d’Oslo estime que des personnes sont approuvées pour un crédit alors qu’elles auraient dû être refusées.

Le nombre de cas qui aboutissent au Namsfogden en Norvège est passé de 197 700 à 355 000 en huit ans, écrit Dagsavisen. Il s’agit d’une augmentation de 80 %.

– Les chiffres continuent d’augmenter, déclare Alexander Dey, Namsfogd à Oslo.

À Oslo, il y a eu une augmentation de 117%, passant d’environ 21 000 cas en 2008 à 45 500 cas en 2016.

– On voit que les gens en situation économique faible sont crédités. Ils ont eu accès à un nouveau crédit alors qu’ils auraient dû être refusés, dit Dey.

Il voit deux explications possibles.

– Soit les banques prêtent sciemment de l’argent à des personnes à faibles revenus, car les revenus sont élevés lorsque le remboursement s’étale sur une plus longue période.

Ou, cela doit être à partir du moment où les défauts de paiement ne laissent pas de trace qui à son tour n’affecte pas leur cote de crédit.

Le nombre de cas qui se retrouvent au Namsfogden n’est que la pointe de l’iceberg en ce qui concerne les cas de recouvrement de créances, car ce ne sont que les dettes impayées des recouvrements qui ont été signalées.

Les ménages norvégiens doivent plus de 3 000 milliards de NOK, dont 86 milliards de NOK de prêts à la consommation.

Source : NTB scanpix / Norway.mw