Environ 70 femmes norvégiennes reçoivent un diagnostic de cancer du col de l’utérus chaque année, même si tout semblait normal sur leur dernier frottis cervical. Thea Steen était l’une de ces patientes.
Chaque année, 4 000 femmes sont traitées par le programme Cervical géré par le Registre du cancer, cependant, Ameli Tropé qui est responsable du programme avoue à TV 2 que tous les cas ne sont pas détectés.
– Il y a plusieurs choses qui peuvent mal tourner. Il se peut que le test soit effectué de manière incorrecte, qu’il n’y ait pas d’antécédents du patient, de sorte que les résultats des tests de dépistage précédents soient inconnus, ou que cela puisse être dû à un manque de précision lors de l’examen des résultats du test, dit-elle, mais souligne que là sont très peu nombreux à recevoir un mauvais diagnostic.
Thea Steen, connue pour la campagne «Sjekk deg» (vérifiez vous-même), était l’une des femmes qui a été diagnostiquée trop tard malgré le fait qu’elle ait été examinée des années à l’avance. Steen est décédé en juillet de l’année dernière.
– Son diagnostic de cancer a été retardé d’un an et demi, dit sa mère Tove Steen.
Ole Erik Iversen est l’un des plus grands experts nationaux du cancer du col de l’utérus et a participé à la mise en place du programme de dépistage du cancer du col de l’utérus. Il dit que le programme a des faiblesses.
– Un échantillon de cellule a une probabilité de 70 pour cent de capturer les changements qui doivent être là.
Cependant, des tests répétés augmentent la sensibilité de 90 à 95%. Mais cela signifie qu’il y a encore 5 à 10 pour cent des cas qui ne sont pas capturés, a-t-il déclaré. Il souligne également qu’il est important que les femmes continuent à être testées.
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Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.