Agriculture, vaches, hindous Religion élevage de gélatineAgriculture, vaches. Photo : La Norvège aujourd’hui Media

Les grandes exploitations utilisent moins d’antibiotiques que les plus petites car elles ont moins d’animaux malades, selon les chiffres du géant laitier Tine.

– Notre expérience montre que les plus grandes exploitations ont moins d’animaux malades qui ont besoin d’un traitement, ce qui entraîne également une diminution de l’utilisation d’antibiotiques, explique Anne Cathrine Whist, conseillère spéciale pour la santé et la fertilité dans Tine Counseling au journal Nationen.

L’utilisation d’antibiotiques en agriculture est une préoccupation majeure car elle rend certaines bactéries, également ingérées par l’homme, résistantes.

L’agence de sécurité alimentaire de l’UE (EFSA) affirme que c’est la densité des animaux qui est le principal problème, pas nécessairement la taille de la ferme.

Si les animaux sont transportés dans de mauvaises conditions, le risque qu’ils tombent malades augmente également et qu’ils propagent ensuite l’infection à d’autres élevages.

Les chiffres de Tine Counselling montrent qu’il y a eu 0,578 traitements par animal dans les fermes norvégiennes avec entre cinq et dix vaches en 2016.

Dans les fermes comptant une centaine de vaches ou plus, le chiffre n’a été calculé que pour 36,1%. Whist dit que les maladies chez les vaches dans les grandes fermes sont généralement à la fois plus visibles et plus coûteuses que les plus petites dans les fermes.

– Cela signifie que les plus grandes fermes dépensent plus en soins de santé préventifs que les plus petites, explique-t-elle.

Source : NTB scanpix / Norway.mw