La prochaine fois que vous vous rendrez ou sortirez de l’espace Schengen, vous serez contrôlé par rapport aux bases de données de la police.

Le nouveau régime de contrôle est entré en vigueur dans l’UE vendredi. La Norvège adhère officiellement dans quelques jours, tandis que les mesures réelles seront mises en œuvre plus tard cette année.

La règle principale est que tout le monde doit être contrôlé lorsqu’il entre ou sort de l’espace Schengen. Un tel contrôle est déjà introduit pour les personnes originaires de pays hors de l’espace Schengen, mais il est désormais étendu pour s’appliquer aux Norvégiens et aux citoyens des 25 autres pays de l’espace Schengen.

A vérifier sur plusieurs bases de données :

* La base de données SIS qui enregistre les informations sur les personnes portées disparues et à qui l’entrée doit être refusée.

* Base de données Interpol des passeports perdus et volés.

* Bases de données nationales pour les passeports perdus, contrefaits ou volés.

* Autres bases de données nationales et internationales contenant des informations sur les personnes dangereuses.

Destiné à arrêter les combattants étrangers

La vérification est principalement effectuée par la police des frontières qui enquête sur les passeports pour s’assurer qu’ils sont authentiques et que l’identité du voyageur est vérifiable. En cas de doute, ils peuvent procéder à des vérifications dans lesdites bases de données.

L’objectif principal est de mettre en place un régime de contrôle qui facilite la détection des combattants étrangers et autres personnes ayant l’intention de commettre des attentats terroristes.

– Les attentats terroristes de Paris, Nice et Bruxelles ont été en grande partie exécutés par des ressortissants de pays de l’Union européenne. Cela a malheureusement rendu nécessaire d’affiner le contrôle des personnes aux frontières extérieures de Schengen pour inclure les personnes des pays de l’UE et de l’EEE, a déclaré Thor Kleppen Sættem du ministère de la Justice.

– Cela concerne notre sécurité collective, a-t-il déclaré.

Ces mesures sont le résultat direct de l’attentat terroriste perpétré à Paris en novembre 2015.

Permet des exceptions

Les négociations entre les pays membres de Schengen ont néanmoins conduit à un certain affaiblissement de l’accord, la Norvège et d’autres pays ont exprimé la crainte d’un contrôle des passeports qui peut être coûteux à opérer et se caractériserait par des files d’attente encore plus longues.

Le contrôle s’applique aux aéroports, ports maritimes et autres postes frontaliers, mais ne s’applique toujours qu’aux voyages à destination ou en provenance de l’espace Schengen.

Dans les cas où le contrôle aura une influence disproportionnée sur le flux de passagers, il sera autorisé à effectuer des contrôles ponctuels à la place. Cela doit dans de tels cas être ajusté en fonction des évaluations de la menace pour une période de temps limitée.

La Direction de la police a été invitée à évaluer si des exceptions devraient être faites à certains postes frontaliers en Norvège pendant la période de transition.

Source : nrk.no / Norway.mw