700 en 2016. La croissance est principalement due à l’augmentation de l’immigration en provenance de la Syrie déchirée par la guerre.

En 2015, 4 000 Syriens de plus sont arrivés en Norvège qu’ils n’en sont partis, et ce nombre est passé à 11 200 en 2016. Cela signifie qu’ils représentaient 43 % de l’ensemble de la migration nette vers la Norvège.

D’un autre côté, ils représentaient 63 pour cent de la migration nette en provenance d’Asie. Les citoyens du Liban, de l’Afghanistan, de la Thaïlande et de l’Inde ont également largement contribué à l’immigration nette en provenance d’Asie.

En 2016, l’immigration nette totale en provenance d’Europe était de 4 000, contre 14 600 l’année précédente. La baisse est le résultat d’une baisse de 7 100 de l’immigration et d’une hausse de 3 500 de l’émigration. L’immigration nette a connu une baisse particulière parmi les citoyens roumains, lituaniens et suédois, les citoyens polonais constituant le groupe le plus important.

Moins de Pologne, Lituanie et Suède
Au cours des quatre dernières années, l’immigration nette annuelle des citoyens suédois, lituaniens et polonais, qui immigrent souvent pour le travail, a chuté de 16 100. En 2016, les groupes ont totalisé un peu moins de 500 immigrations nettes et ne représentaient que 2 pour cent. pourcentage de l’immigration nette vers la Norvège ; une part qui est tombée de 44% en 2011.

Ceci est lié aux changements de la situation économique en Norvège et à l’étranger, où la demande de main-d’œuvre étrangère est réduite (pour plus d’informations sur l’économie norvégienne, voir The Economic Survey 1-2017)

Les citoyens polonais, qui constituent le groupe d’immigrants le plus important en Norvège, connaissent toujours une immigration nette positive vers la Norvège, bien que ce nombre ait considérablement diminué depuis 2011.

L’immigration nette de citoyens polonais était de 10 600 en 2011, contre seulement 1 200 en 2016. La baisse de 3 600 de 2015 à 2016 est la plus importante depuis le début de la récession en 2012.

La migration nette des citoyens suédois a également diminué depuis 2011, et en 2015, elle s’est transformée en une émigration nette, lorsqu’environ 20 de plus sont partis qu’il n’en est venu. En 2016, l’émigration nette est passée à un peu moins de 800. Cela est dû au fait que 1 100 de moins ont immigré et 400 de moins ont émigré.

Par rapport aux années 2007-2014, lorsque les citoyens lituaniens avaient une immigration nette moyenne annuelle de 4 200, le chiffre pour 2016 est légèrement positif, avec seulement 100 de plus d’arrivées que de départs. C’était respectivement 1 300 et 3 000 de moins qu’en 2015 et en 2014.

Source : SSB / Norvège aujourd’hui