L’UDI contrôle les demandeurs d’asile sur les réseaux sociaux

Les assistants sociaux de la Direction des étrangers (UDI) ont reçu une formation sur la vérification des demandeurs d’asile sur les réseaux sociaux pour révéler la fraude dans les demandes d’asile.

Les responsables du dossier ont récemment obtenu leurs propres directives pour utiliser systématiquement les médias sociaux comme Facebook, Twitter et Instagram, écrit Aftenposten.

Notamment dans les cas dits de rappel où les demandeurs d’asile soupçonnés d’avoir triché pour obtenir un permis de séjour ou la citoyenneté, les médias sociaux jouent un rôle clé.

Le contenu des directives est exclu de la divulgation publique, mais Hanne Merete Jendal, chef de département à l’UDI, confirme que les directives existent.

Elle dit que les lignes directrices doivent garantir que les travailleurs sociaux respectent la loi dans leur utilisation de ces sources et que les recherches dans les sources ouvertes sont légitimes.

Elle dit que les informations qu’ils trouvent peuvent à la fois étayer les explications des demandeurs d’asile et susciter des doutes.

Un selfie peut suffire

Par exemple, de telles recherches peuvent être utilisées pour déterminer si les demandeurs d’asile parlent vrai des itinéraires de voyage ou s’ils sont rentrés dans leur pays d’origine après avoir reçu l’asile. Un selfie ou un check-in peut suffire à gâcher les explications.

Après que le nombre de demandeurs d’asile ait diminué après 2015, l’UDI a pu libérer des agents pour vérifier les demandes d’asile de manière plus approfondie.

Ainsi, plusieurs cas de demandeurs d’asile ont rapporté qu’ils viennent de pays autres que ceux qu’ils ont en réalité, par exemple que les personnes qui se disent originaires de Somalie sont en réalité de Djibouti ou d’Éthiopie.

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