Plus de 28000 appareils décryptés et plus de 100 partenaires mondiaux – No More Ransom fête sa première année

(Europol): Il y a un an, le 25 juillet 2016, l’initiative No More Ransom a été lancée par la police nationale néerlandaise, Europol, McAfee et Kaspersky Lab. Aujourd’hui, il y a plus de 100 partenaires, alors que les principales attaques de ransomwares continuent de dominer l’actualité, touchant les entreprises, les gouvernements et les particuliers du monde entier.

La menace des ransomwares s’intensifie

Les ransomwares ont grimpé en flèche depuis 2012, les criminels attirés par la promesse de profit et la facilité de mise en œuvre. La menace continue d’évoluer, devenant plus furtive et plus destructrice, ciblant de plus en plus les entreprises plus que les particuliers car les rendements potentiels sont beaucoup plus élevés.

L’attaque aveugle de WannaCry à la mi-mai a fait plus de 300 000 victimes dans 150 pays au cours de ses premiers jours, paralysant les infrastructures et les entreprises critiques. Certaines organisations peinent encore à se remettre des attaques d’ExPetya du 27 juin.

Le nombre total d’utilisateurs qui ont rencontré des ransomwares entre avril 2016 et mars 2017 a augmenté de 11,4% par rapport aux 12 mois précédents, passant de 2315931 à 2581026 utilisateurs dans le monde.

Fini la première année de la rançon en chiffres

Le site propose désormais 54 outils de décryptage, fournis par 9 partenaires et couvrant 104 types (familles) de ransomwares. Jusqu’à présent, ces outils ont réussi à décrypter plus de 28 000 appareils, privant les cybercriminels d’environ 8 millions d’euros de rançons.

Le portail a compté plus de 1,3 million de visiteurs uniques. Rien que le 14 mai, pendant la crise de WannaCry, 150 000 personnes ont visité le site Web.

La plateforme No More Ransom est désormais disponible en 26 langues, avec les ajouts les plus récents bulgare, chinois, tchèque, grec, hongrois, indonésien, malais, norvégien, roumain, suédois, tamoul et thaï.

Plus de 100 partenaires: pas de frontières entre privé, public ou concurrents

No More Ransom compte désormais 109 partenaires. Les ajouts les plus récents incluent: Abelssoft, Ascora GmbH, Barclays, Bitsight, Université de Bournemouth (BU), CERT.BE, Claranet, CERT PSE, Cyber ​​Security Agency of Singapore (CSA), ESTSecurity, Fortinet, Global Forum on Cyber ​​Expertise (GFCE ), InterWorks, IPA (Agence de promotion des technologies de l’information, Japon), KISA (Agence coréenne de l’Internet et de la sécurité), Munich Re, TWCERT / CC, LLC, Université de Porto et vpnMentor.

Quatre nouvelles agences d’application de la loi ont également rejoint la République tchèque, la Grèce, Hong Kong et l’Iran.

Le succès de l’initiative No More Ransom est un succès partagé, qui ne peut être atteint par les forces de l’ordre ou le secteur privé uniquement. En unissant nos forces, nous améliorons notre capacité à affronter les criminels et à les empêcher de nuire aux personnes, aux entreprises et aux infrastructures essentielles, une fois pour toutes.

Pas de meilleur remède que la prévention

Les forces de l’ordre du monde entier, en étroite coopération avec des partenaires privés, mènent des enquêtes en cours sur les criminels et les infrastructures de ransomware. Cependant, mieux vaut prévenir que guérir. Les internautes doivent éviter de devenir une victime en premier lieu. De nombreux conseils de prévention à jour sont disponibles sur www.nomoreransom.org. Si vous devenez victime, il est important de ne pas payer la rançon et de signaler votre infection à la police.

Lutte contre les ransomwares, Europol

© Europol / La Norvège aujourd’hui