Le médicament tant attendu contre le cancer du sein a finalement obtenu « oui »
Après trois ans de négociations, les autorités norvégiennes ont donné leur feu vert à Kadcyla, un médicament contre le cancer du sein dont on a tant parlé.
Pour la huitième fois, la société pharmaceutique Roche a baissé le prix des médicaments qui prolongent la vie dans l’espoir que les autorités les achètent. Le Forum de décision pour les nouvelles méthodes a annoncé mardi qu’il avait dit oui à ce que le médicament puisse être introduit pour le traitement en Norvège.
On ne sait pas combien l’État doit payer pour le médicament.
– Je suis très heureux que nous puissions enfin proposer ce médicament dans nos hôpitaux publics, au profit des patients, déclare Lars Vorland, président du forum.
prolonger la vie
Le médicament peut être utilisé après que le patient a d’abord tenté un autre traitement. Il peut être proposé aux patientes atteintes d’un certain type de cancer du sein (HER2 positif) qui ne peut pas être opéré ou qui s’est propagé. Une centaine de femmes par an se verront proposer le traitement.
Il y a eu beaucoup de publicité dans les médias sur le processus autour de la drogue depuis longtemps. Un certain nombre d’autres pays européens proposent depuis longtemps le médicament en traitement, comme la Suède, le Danemark et l’Angleterre.
Les patientes atteintes de ce type de cancer du sein ne peuvent pas se rétablir, mais Kadcyla, qui contient le principe actif trastuzumab emtansine, a montré un effet et peut aider à prolonger la vie. En moyenne, on s’attend à ce que le patient vive six mois de plus.
C’est la quatrième fois que le forum décisionnel examine le médicament. Dans le passé, Kadcyla a reçu un « non » car on pensait que le prix était trop élevé par rapport à l’effet.
Limites de test
Vorland critique la façon dont la société pharmaceutique a agi dans cette affaire.
– Ce médicament a un prix très élevé, tout comme de plus en plus de médicaments. Dans ce cas, nous constatons que le fabricant a voulu obtenir un prix aussi élevé que possible et qu’à nos yeux, ils ont testé les limites du montant que les hôpitaux sont prêts à payer, dit Vorland.
Il souligne un développement où les hôpitaux se voient proposer des médicaments à un prix qui n’est pas proportionnel aux coûts réels que l’industrie pharmaceutique a pour développer les médicaments.
– Lorsque l’ensemble de l’industrie pharmaceutique exige des prix secrets, le public ne sait pas combien nous payons réellement. Ensuite, nous n’obtenons pas un bon débat public sur les priorités des hôpitaux pour dépenser leur argent, dit Vorland.
© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui
Passionnée par la culture nordique, par la nature, par l’écriture, voici que j’ai réunie mes passions dans ce site où je vous partage mes expériences et mes connaissances sur la Norvège spécialement. J’y ai vécu 2 ans entre 2015 et 2017, depuis les décors me manque, la culture me manque. Bonne lecture.