Le ministre de la Pêche Sandberg à la réunion de l'ONU sur la criminalité liée à la pêche - 3
Ministre Per Sandberg (Parti du progrès). Photo : frp.no

Le ministre norvégien de la Pêche Per Sandberg participera au 3e Symposium international sur la criminalité halieutique à Vienne le 25 septembre de cette année avec des participants de 56 pays dans le but de sensibiliser le monde au crime organisé dans l’industrie mondiale de la pêche.

C’est la troisième fois que cet événement est organisé, le premier au Cap, puis à Yogyakarta – Indonésie, et maintenant au Complexe des Nations Unies à Vienne.

« Je suis particulièrement heureux de la bonne et étroite coopération que nous entretenons avec l’Indonésie à la fois au cours du Symposium de l’année dernière et de cette année et je suis impatient de rencontrer le ministre de la Pêche Susi Pudjiastuti et d’autres participants de haut niveau à Vienne ».

Le symposium est également organisé avec un certain nombre d’autres organisations telles que le Conseil nordique des ministres, INTERPOL, PescaDolus et l’Office des Nations Unies contre la drogue et le crime.

Le Symposium accueillera également le lancement du rapport Chasing Red Herring, une analyse de la façon dont les pavillons de complaisance et de secret permettent aux groupes criminels organisés de commettre plus facilement des crimes liés à la pêche.

Sandberg estime que « ce rapport est à la fois opportun et important et montre qu’à l’échelle mondiale, il existe des preuves que des groupes criminels organisés sont impliqués dans la pêche illégale et utilisent les services qui assurent l’anonymat pour rendre les enquêtes plus difficiles ».

Et continue :
« Je crains qu’il n’y ait plus de navires apatrides qu’auparavant et que cela porte gravement atteinte au bon ordre et à l’état de droit en mer. Je crains également que des entreprises privées achètent leurs propres registres de navires à des pays vulnérables pour aussi peu que 100 000 USD par an et les criminels peuvent utiliser ces registres de navires pour cacher leur identité et commettre des délits de pêche.

Source : gouvernement.no / Norway.mw