PoliceIllustration.Police.Photo: Norway.mw Media

56,8% des jeunes immigrants d’Afrique et d’Asie disent faire confiance à la police, selon Fafo.

Des chercheurs de Fafo ont demandé à plus de 7 000 élèves des lycées d’Oslo, d’Akershus et de Buskerud s’ils faisaient confiance à la police, rapporte NRK.

Alors que 56,8 pour cent des immigrants de première génération d’Afrique et d’Asie disent faire confiance à la police, ce chiffre est de 78 pour cent chez les jeunes de souche norvégienne.

« Ceux qui se distinguent par le niveau de confiance le plus bas sont les immigrants d’origine asiatique et africaine », explique la directrice de recherche Anne Britt Djuve chez Fafo.

Les immigrés de première génération se distinguent clairement de ceux d’origine norvégienne. Les personnes nées en Norvège et dont les parents sont immigrés ont des attitudes plus proches de celles des jeunes Norvégiens ethniques.

La recherche indique que la confiance s’établit tôt dans la vie. Cela vaut en particulier pour la confiance générale, mais aussi pour les institutions de confiance, comme la police.

Cela peut signifier que les faibles niveaux de confiance de ceux qui ont eux-mêmes immigré sont dus à des événements qui se sont produits dans le pays d’où ils viennent, et non à ce qui s’est passé en Norvège, explique Djuve.

Une faible confiance peut néanmoins conduire à des problèmes en Norvège.

« Il est assez clair qu’il est beaucoup plus difficile pour la police de travailler dans des environnements où la confiance de la police est faible, souligne-t-elle.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui