Forte critique de la direction travailliste dans un rapport interne

Dans un rapport estampillé secret, les chefs de campagne électorale du Parti travailliste reçoivent de vives critiques de la part d’employés qui estiment n’avoir été ni vus ni entendus par la direction travailliste pendant la campagne électorale.

Le rapport souligne, entre autres, « un environnement de travail extrêmement mauvais », un manque de respect et un leadership fondé sur la peur qui touchent plus les femmes que les hommes, écrit VG, qui a vu le rapport préparé par le syndicat pour les employés de la Groupe parlementaire travailliste.

La critique mentionne en particulier Trond Giske, qui était effectivement le général de campagne électorale du parti.

– Il est perçu comme très frustrant ou peut-être presque effrayant qu’il n’y ait personne vers qui s’adresser lorsque des problèmes surviennent. Notre leadership n’est pas là lorsque nous en avons besoin pour nous dresser contre les élus politiques pendant la campagne électorale. Ou, comme on dit, à qui s’adresser quand c’est la direction qui sont les méchants, précise le rapport.

Giske, qui a été exempté lundi de ses fonctions de chef adjoint du parti travailliste pour une durée indéterminée, était le seul élu politique à participer à la direction de la campagne électorale du parti.

Mauvais leadership

– Il était difficile à comprendre. Les conseils professionnels ont été ignorés, les objections professionnelles n’étaient pas souhaitables. Des ordres ont été donnés à plusieurs conseillers en même temps sans coordination. On s’attendait à ce que les conseillers travaillent 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, sept jours sur sept, selon le rapport.

– Le résultat a été des employés épuisés et démotivés qui pleuraient régulièrement au travail, poursuit-il.

Dans le rapport, le syndicat demande un suivi rapide et tangible.

– Nous sommes en train avec le leader parlementaire sur le suivi du rapport, informe le leader du club Ingunn Yssen à NTB.

Giske n’a soi-disant jamais vu le rapport lui-même.

– Trond Giske est en congé de maladie et n’est pas disponible pour commenter, mais Giske n’a jamais vu ce rapport ni été informé d’événements particuliers, écrit son conseiller Bård Flaarønning dans un message texte à VG.

© NTB Norway.mw / La Norvège aujourd’hui