Le 20 février 2014, sous le faux prétexte de rétablir la loi, l’ordre et la stabilité en Crimée, les forces russes sont entrées sur le territoire ukrainien et ont pris le contrôle des institutions politiques et des fonctions clés de la société. En quelques semaines, une partie de l’Ukraine a été placée de force sous administration russe.

Le soi-disant référendum du 16 mars de la même année visait à légitimer l’usage de la force par la Russie. En l’absence de toute forme de reconnaissance internationale, le référendum a été utilisé pour justifier l’incorporation illégale de la Crimée et de Sébastopol à la Fédération de Russie le 18 mars.

Depuis lors, la situation des droits humains en Crimée et à Sébastopol s’est détériorée. Aujourd’hui, quatre ans plus tard, la Russie refuse toujours aux organisations internationales et aux ONG l’accès à la Crimée.

«Nous entendons toujours des affirmations selon lesquelles la Crimée a toujours été russe et que la Russie reprenait simplement une zone de territoire qui lui appartenait de droit. Le fait est que la Russie a choisi de se placer au-dessus du droit international, ignorant une série d’accords juridiquement contraignants développés à la suite de deux guerres mondiales dévastatrices pour réglementer les relations entre les États », a déclaré le secrétaire d’État Halvorsen.