En 2017, l’OTAN a enquêté sur la capacité de se mobiliser et de se défendre contre une prétendue attaque russe et a trouvé des difficultés logistiques au sein du flanc est de l’alliance.

Compte tenu de ces difficultés militaires potentielles, la Commission européenne et l’OTAN ont annoncé une entreprise de coopération pour réparer et rationaliser les efforts de défense ; proposant la création d’une « Zone Schengen militaire » (référence à la zone de voyage sans passeport en Europe) qui permettrait aux équipements et au personnel militaires de traverser rapidement les frontières nationales.

Sur le plan, la ministre des Affaires étrangères de l’UE, Federica Mogherini, déclare : « En facilitant une plus grande mobilité militaire au sein de l’UE, nous pouvons prévenir les crises plus efficacement, déployer des forces plus efficacement et réagir plus facilement lorsque des défis surviennent. »

ENJEU ESSENTIEL
Violeta Bulc, commissaire européenne aux transports, déclare que l’objectif est de s’assurer que les exigences militaires sont prises en compte lors du développement de projets d’infrastructure ; «Cette mesure affecte des fonds publics à l’amélioration de nos réseaux de transport, garantissant une mobilité militaire rapide et transparente à travers le continent. C’est un enjeu vital de sécurité collective.

Le 28 mars, la Commission européenne a présenté le plan d’action proposé pour éliminer les barrières potentielles s’opposant au transport des équipements militaires et des troupes à travers l’Europe.

L’Union européenne, composée de 28 membres, cherche à améliorer globalement ses capacités de défense, envisageant l’Union européenne de la défense en attente de 2025 et répondant à la priorité de l’OTAN d’un déploiement militaire rapide et transfrontalier.

RÉSULTATS DU SONDAGE
Pour progresser, la Commission européenne mènera d’abord une enquête pour découvrir où des améliorations sont les plus nécessaires et présentera les résultats d’ici la fin de 2019. L’UE a alloué des fonds pour financer ces propositions d’amélioration de la défense.

Les propositions de la Commission européenne sur la « zone Schengen militaire » se heurtent d’abord aux obstacles de l’approbation de l’UE, puis au processus d’adoption finale au sein du Parlement européen.

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