Jonas Gahr StøreLeader syndical, Jonas Gahr Støre, photo: wikimedia.org

Ne pas être comme les autres partis sociaux-démocrates en Europe

Le leader travailliste (ap) Jonas Gahr Støre reconnaît que plusieurs partis frères en Europe traversent une crise mais ne veulent pas entendre parler de ce qui est le cas en Norvège.

Dans une longue interview avec VG, Støre raconte son plan de reconstruction du parti après le fiasco électoral et une période de turbulence. Le Parti travailliste (Ap) est toujours en dessous de 25 pour cent dans les sondages, mais il refuse d’utiliser le mot crise à propos de la situation.

– La social-démocratie n’est pas en crise dans notre pays. Je dirais au contraire. (…) Mais plusieurs partis sociaux-démocrates sont en crise dans le reste de l’Europe. Notre tâche est de montrer que le Parti travailliste norvégien n’en fait pas partie, dit Støre au journal.

Afin de regagner les électeurs, Støre dit que le Parti travailliste promouvra une politique claire qui répond aux «défis que les gens rencontrent dans leur vie quotidienne, dans la communauté locale et au travail».

– Les possibilités dans nos vies sont en grande partie réalisées au travail, et nous nous efforcerons de réaliser l’augmentation dont nous avons besoin en matière d’expertise et de connaissances dont le gouvernement parle, mais sans la concrétiser, dit Støre.

Le Premier ministre Erna Solberg (conservateurs) rétorque que ce n’est rien d’autre que l’habituel «May1st critique »de Støre.

– Le reste d’entre nous se réjouit du fait que les taux de chômage baissent et que de plus en plus de gens ont donc un travail à trouver, écrit Solberg à VG.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui