Devoirs du parti travailliste Hadia Tajik Mani HussainiHadia Tajik et Mani Hussaini du Parti travailliste Photo: Terje Pedersen / NTB scanpix

Le chef de l’AUF souhaite abolir les devoirs

Le dirigeant de l’AUF, Mani Hussaini, ne veut plus de devoirs dans les écoles norvégiennes. Il pense que c’est une méthode d’apprentissage dépassée et demande à son parti parent (travailliste) d’envisager d’abolir le système.

– Les devoirs cimentent les divisions sociales entre les personnes. Lorsque les étudiants norvégiens ont besoin d’apprendre des parties du programme à la maison, c’est souvent à qui sont vos parents si vous voulez pouvoir apprendre ce qui est nécessaire, explique Hussaini à Dagbladet.

Il souligne également que les devoirs sont souvent un voleur de temps qui met la pression sur les élèves et les parents.

– Les devoirs demandent beaucoup plus de temps, souvent plusieurs heures par jour. Beaucoup d’élèves et de parents vivent la vie quotidienne comme assez mouvementée, ils ne veulent pas que les après-midis et les soirées soient consacrés à des querelles sur les devoirs, dit Hussaini au journal.

Les conservateurs ne sont pas d’accord

Le chef de l’association pour l’éducation, Steffen Handal, dit à Dagbladet qu’ils ne sont ni pour ni contre les devoirs, mais que la proposition de Hussaini vaut peut-être la peine d’être essayée.

La chef des Jeunes conservateurs, Sandra Bruflot, rappelle qu’il ne s’agit pas d’un nouveau débat, mais elle est déçue que les travaillistes se joignent au train en marche.

– Il est vrai que les écoles ne parviennent pas à équilibrer les différences sociales. Il faut faire quelque chose à ce sujet. Mais personne ne réussit moins bien à l’école en faisant ses devoirs. C’est bien de pouvoir apprendre à travailler de manière autonome et ce n’est pas une idée divine de l’enlever, dit Bruflot au journal.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui