Un norvégien fait la bastonnade à Singapour

Un homme de l’est de la Norvège est emprisonné à Singapour. Maintenant, il attend d’être bastonné, selon Dagbladet.

Le Norvégien est condamné à un an de prison et à la bastonnade, après avoir agressé une femme inconsciente à Singapour.

Le petit État insulaire de Singapour est à plusieurs égards une image miroir de la Norvège : sûr, propre, cher, calme, moderne et tourné vers l’avenir. Les feuilletons vendent la vie de rêve à la télévision.

En même temps, il y a des choses à propos de Singapour qui sont diamétralement opposées à tout ce à quoi nous sommes habitués en Norvège, comme le climat tropical, les gratte-ciel qui abondent dans le centre-ville, le manque de liberté et les pénalités extrêmes que vous encourez en stocker si vous enfreignez les lois du pays.

Lois strictes

Le petit pays, situé juste au sud de la Malaisie, est réputé pour ses lois strictes et son système pénal. Pour les délits les moins graves, comme manger ou boire dans les transports en commun, vous pouvez vous attendre à des amendes bien supérieures à 20 000 NOK.

Les crimes les plus graves entraînent de longues peines de prison et jusqu’à 24 coups de canne.

Ce dernier, un Norvégien de 49 ans originaire de la région orientale de la Norvège, en fera douloureusement l’expérience de première main.

Faits sur le système pénal de Singapour (Wikipédia)

Le Code pénal définit les éléments de chaque infraction et prescrit les peines maximales et parfois minimales pour celle-ci. La forme de base d’une infraction (communément appelée « infraction simple » ou, selon la terminologie latine, « infraction simpliciter’) a les pénalités les plus basses. Les formes plus graves de l’infraction sont définies comme des infractions distinctes et sont passibles de peines plus sévères.

Par exemple, le vol est défini à l’article 378 du Code, et l’article 379 rend le vol simple (ou vol simplifier) une infraction passible d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à trois ans ou d’une amende ou des deux.

L’article 379A punit le vol d’un véhicule à moteur ou de tout élément d’un véhicule à moteur d’un emprisonnement d’au moins un an et d’au plus sept ans et d’une amende.

Les articles 380 et 381 érigent respectivement en infraction le vol dans tout bâtiment, tente ou navire qui est utilisé comme habitation humaine ou pour la garde de biens ; et, tout en étant commis ou serviteur, ou étant employé en qualité de commis ou de serviteur, commettre le vol de tout bien en possession de son maître ou de son employeur.

Dans les deux cas, la peine est une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à sept ans et une amende. L’infraction de vol la plus grave est celle d’avoir commis un vol, de s’être préparé à causer la mort, des blessures ou la contrainte, ou la peur de la mort ou de subir des blessures ou de la contrainte, à toute personne en vue de commettre le vol ou de s’évader après avoir commis le vol, ou afin de conserver les biens emportés par le vol. La peine maximale est l’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans et la bastonnade d’au moins trois coups.

Un contrevenant est généralement accusé des infractions les plus graves qui peuvent être établies sur la base des faits de l’affaire. Sur représentations faites par l’avocat du contrevenant à l’autorité de poursuite, l’Accusation peut accepter d’inculper le contrevenant d’infractions moins graves à condition qu’il accepte de plaider coupable aux charges réduites.

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