Le ministre de la Culture adopte une loi sur la lutte contre les fake news

Le ministre norvégien de la Culture, Trine Skei Grande (libéraux), souhaite réglementer la responsabilité des médias par un amendement au code pénal, ce qui facilite les poursuites contre les journalistes et les rédacteurs en chef pour diffusion de fausses informations.

Dans la mesure où le programme fonctionne aujourd’hui, le Comité professionnel de la presse (PFU) prend en charge les plaintes concernant l’éthique dans la presse norvégienne. Il n’existe donc pas de législation complète.

Aujourd’hui, Grande, qui se fait appeler ministre des Médias et de la Démocratie, soutient que la situation des médias dans le monde a rendu nécessaire l’adoption d’une loi sur la responsabilité médiatique, dit-elle à Dagsavisen.

L’effet de diffusion des fausses nouvelles, dont la portée a récemment pris de l’ampleur, est la raison pour laquelle le ministre estime qu’une action en justice est nécessaire.

Émis pour examen

La proposition est déjà publiée pour examen, et le ministre de la Culture espère qu’elle permettra à la fois de relever les idéaux journalistiques et de clarifier la responsabilité du contenu des journalistes et des rédacteurs en chef.

– Cela fonctionne comme ça; Si vous écrivez quelque chose qui enfreint les principes énoncés par la loi, alors je peux vous traîner vous et votre rédactrice devant le tribunal, dit-elle au journal.

Avec la loi en main, Grande espère offrir un cachet de qualité aux médias qui respecte les règles éthiques. Elle souhaite également avoir une clarification de la responsabilité éditoriale de ce qui est publié dans les zones de commentaires.

– Nous proposons qu’il soit de la responsabilité de l’éditeur de supprimer les commentaires illégaux dans un délai raisonnable, fait-elle le tour de l’interview.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui