Soleil de minuitSoleil de minuit à Forsøl à l’extérieur de Hammerfest en Norvège.Photo : Erlend Aas / SCANPIX

Un nouveau rapport montre que les immigrés sont beaucoup plus sujets aux problèmes sociaux que le reste de la population. Ceux qui vivent dans les districts s’en sortent mieux uniformément à travers le pays.

Les chercheurs d’Oslo Met ont pris en charge des immigrants de douze pays différents et analysé comment ils surmontent les conditions de vie liées au travail, au logement, aux revenus, aux quartiers, à l’isolement social, à la santé et aux problèmes de santé mentale.

Le rapport, auquel se réfère Klassekampen, révèle que les immigrés sont de plus en plus aux prises avec des conditions de vie en général, à l’exception de l’isolement social où ils sont en phase avec le reste de la population.

Les problèmes les plus courants sont liés au logement, au travail et aux finances personnelles, en plus de la santé.

Le rapport révèle que les femmes ont en moyenne plus de problèmes que les hommes. Les Polonais sont ceux qui réussissent le mieux, tandis que les Somaliens ont le plus de problèmes. Dans le même temps, les Somaliens se disent plus satisfaits des situations de la vie.

Les chercheurs pensaient qu’ils trouveraient une plus grande incidence de problèmes parmi les habitants des quartiers, mais les résultats ont été inverses.

L’auteur du rapport, Kristian Trondstad, pense que cela peut être lié au fait qu’il est plus facile de se loger dans les quartiers, alors qu’en même temps les opportunités de travail sont bonnes.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui