Ministre des transports et des communications Ketil Solvik-Olsen (Parti du progrès)Ministre des transports et des communications Ketil Solvik-Olsen (Parti du progrès) .Photo: Cornelius Poppe / NTB scanpix

Le chinois Huawei est tenu à l’écart de plusieurs pays par peur de l’espionnage, mais en Norvège, il obtient de gros contrats. «Nous envisagerons des mesures possibles», déclare Ketil Solvik-Olsen.

Aux États-Unis et en Australie, le géant du mobile et de l’équipement Huawei a été interdit de construire des réseaux mobiles par crainte d’espionnage et de manque de coopération en matière de sécurité avec la Chine, selon Tek.no.

En Australie, un analyste interprète l’interdiction comme une réponse à la législation chinoise de l’année dernière, où les entreprises chinoises sont obligées de contribuer à la collecte d’informations du pays, selon VG.

La société a également été avertie en Europe, mais en Norvège, les deux plus grands réseaux mobiles disposent d’énormes caractéristiques des équipements Huawei. Telenor et Telia soulignent à la fois chez Tek.no que leurs systèmes sont sûrs et qu’ils contrôlent qui a accès aux réseaux.

Le ministre des Transports et des Communications Ketil Solvik-Olsen (Frp) a déclaré à VG que le ministère avait remarqué le développement de différents opérateurs en Norvège.

– Le ministère envisagera plusieurs mesures possibles pour sécuriser les réseaux mobiles norvégiens. À cet égard, les évaluations relatives aux équipements des réseaux de télécommunications norvégiens des pays où nous n’avons pas de coopération en matière de politique de sécurité seront incluses.

Solvik-Olsen dit que le ministère suit en permanence les développements internationaux et que le ministère, dans le cadre des travaux sur la nouvelle loi sur la sécurité, évalue s’il a besoin de clarifier les exigences pour les fournisseurs d’équipements.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui

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