Lundi, le procès commencera où l’Iranienne Leila Bayat poursuit l’État. Bayat a été envoyé de force en Iran l’année dernière, où une condamnation à 80 coups de fouet était attendue.

Leila Bayat a demandé l’asile en Norvège en 2009 après avoir été poursuivie en Iran. Un verdict de 2007 était en attente avec 80 coups de fouet attendus, une peine à laquelle les autorités norvégiennes ne faisaient pas confiance.

Elle a donc été envoyée de force en Iran le 8 mars 2017.

L’affaire a pris une nouvelle tournure lorsque la peine a été appliquée et elle a été fouettée le 19 septembre de la même année. Le lendemain, la télévision a montré 2 images du dos de Bayat, et l’affaire a suscité de vives réactions en Norvège.

Vous avez un séjour temporaire
Elle est retournée en Norvège le 13 octobre de l’année dernière, et en février de cette année, la décision d’expulsion contre Bayat a été retirée par le Conseil de l’immigration. En août, elle a obtenu une résidence temporaire en Norvège.

Un permis de séjour temporaire dure trois ans. Bayat peut entre-temps demander la résidence permanente sur la base du regroupement familial avec son fils, qui a un permis de séjour parce que son père vit en Norvège.

– Violations des droits humains
Bayat exige que l’État soit tenu pour responsable de plusieurs violations de la Convention européenne des droits de l’homme. Elle exige également un nouveau traitement du dossier d’asile et que les décisions antérieures soient déclarées invalides.

Bayat et son avocat Preben Kløvfjell pensent que l’inquiétude pour son fils indique qu’elle n’aurait jamais dû être expulsée.

L’Etat, de son côté, rejette tous les points soulevés par Bayat dans le cas du procureur de la République. Ils considèrent que la décision de rejet d’une demande de protection est correcte et valable. Il en va de même pour la décision d’expulsion. Ils rejettent également sa plainte pour violations des droits de l’homme.

Cinq jours ont été fixés pour que les tribunaux traitent l’affaire devant le tribunal de district d’Oslo.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui