Difficile d’enquêter à l’intérieur du KNM Helge Ingstad
La police maintient le bouclage de la zone entourant KNM Helge Ingstad jusqu’à vendredi. La frégate est si déséquilibrée qu’il est difficile d’enquêter à l’intérieur.
– L’enquête est encore dans la première phase, et il est bien trop tôt pour dire quelque chose de nuancé sur la cause de la collision, écrit la police dans un communiqué jeudi après-midi.
La police norvégienne est en bonne voie avec l’enquête technique et tactique et procède à l’interrogatoire des équipages des deux navires impliqués. L’épave de la frégate se trouve à mi-chemin sous l’eau, et la police s’attend à ce que l’enquête dure longtemps.
– C’est beaucoup de matériel à rassembler et à revoir ainsi que de nombreux interrogatoires à mener. Tant que la frégate reste en place comme elle le fait actuellement, elle exige également de mener des enquêtes techniques à l’intérieur du navire, indique le communiqué de presse.
La frégate KNM Helge Ingstad, après avoir heurté le pétrolier à pleine charge Sola, a fait naufrage jeudi à 4 heures du matin. Huit membres de l’équipage ont été légèrement blessés dans la collision, et le navire militaire est maintenant échoué à terre, boulonné au rivage pour éviter de couler.
Lorsque les deux navires sont entrés en collision, la frégate était peut-être pratiquement invisible sur le radar, a déclaré l’ancien commandant de frégate, Jacob Børresen, au journal national Dagbladet.
Furtif
– Les frégates sont construites selon le principe Stealth, une forme de construction qui les rend très difficiles à détecter par radar. De plus, ces frégates, contrairement à tout autre navire de plus de 300 tonnes métriques, ne sont pas obligées d’utiliser un système satellitaire. Si ce système était désactivé, la combinaison pourrait conduire à ce que la frégate soit invisible pour le pétrolier, explique-t-il.
Selon le journal Aftenposten basé à Oslo, la frégate est apparue sur la carte ASL quelques minutes après la collision, indiquant que le système était effectivement éteint pendant l’incident.
© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui
