Søreide expliquera l’accord de l’ONU sur les migrations au Parlement

La ministre des Affaires étrangères, Ine Eriksen Søreide (Conservateurs), informera la semaine prochaine le Parlement norvégien de l’accord de l’ONU sur les migrations. L’accord a créé une division au sein du gouvernement.

La majorité du Parlement (Stortinget) a accepté que la Norvège adhère à l’accord, pour protester, entre autres, contre le Parti du progrès (Frp), qui a émis sa toute première dissidence au sein du gouvernement sur la question.

– À la lumière de la discussion politique sur la plate-forme des Nations Unies sur les migrations, le gouvernement souhaite fournir un bref compte rendu au Parlement, avant le vote de l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre, informe le ministère des Affaires étrangères (UD).

C’est la ministre des Affaires étrangères, Ine Eriksen Søreide (Conservateurs), qui sera chargée du briefing. C’est le site Web Document qui en parle le premier.

Non contraignant

La DU souligne que l’accord n’est pas juridiquement contraignant pour la communauté internationale et qu’il n’introduit aucune obligation légale. Néanmoins, la résistance a été importante dans plusieurs pays, et certains pays ont décidé de s’abstenir d’adhérer à l’accord.

Parmi les critiques norvégiens de l’accord figure l’association éditoriale, qui réagit aux formulations sur « éduquer la presse à l’utilisation correcte des expressions concernant la migration ».

– Ce sont évidemment des formulations problématiques. Les autorités publiques ne doivent pas instruire les médias, ce n’est pas leur tâche de former les journalistes à l’utilisation d’un langage sensible, a déclaré le secrétaire général adjoint de l’Association éditoriale norvégienne, Reidun K. Nybø, à Dagsavisen fin novembre.

Accord général

Le Premier ministre Erna Solberg (Conservateurs) a défendu l’adaptation de l’accord dans un article de blog le 14 novembre.

– C’est la plate-forme qui a réussi à atteindre un large consensus au niveau international, et elle renforcera la possibilité d’une coopération future. Une coopération plus étroite avec les pays d’origine facilitera notre travail pour renvoyer ceux qui ont été rejetés, écrit-elle.

Les négociations sur l’accord se termineront lors d’une conférence des Nations Unies au Maroc le 10 décembre, et il est prévu qu’il soit adopté lors d’une réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies le 19 décembre.

© NTB scanpix / #La Norvège aujourd’hui