EquinorFornebu.Equinor.Photo: Berit Roald / NTB scanpix

Parallèlement au fait que la Norvège a introduit des sanctions contre la Russie après l’annexion de la Crimée, Equinor a investi des milliards dans le pays.

De 2014 à 2017, la société a investi 2,2 milliards de NOK dans notre pays voisin à l’est selon une revue par le journal Aftenposten des comptes d’Equinor. 2014 a été la même année que la Norvège a introduit des sanctions en réponse à l’annexion de la péninsule de Crimée par la Russie.

«Nous suivons de près les sanctions contre la Russie. Ce que nous faisons est clairement dans les lignes directrices de ce que l’on peut faire  », a déclaré le vice-président exécutif, Torgrim Reitan, qui est responsable des affaires internationales d’Equinor.

Equinor, anciennement dénommée «Statoil», était l’une des sociétés norvégiennes particulièrement touchées. La société a collaboré avec le géant pétrolier russe Rosneft et les sanctions visaient particulièrement l’industrie pétrolière et gazière.

Equinor étant également cotée aux États-Unis, les autorités américaines surveillent le respect des sanctions par l’entreprise. Reitan a déclaré qu’il y avait des contacts étroits entre les autorités de l’UE, de la Norvège et des États-Unis.

«Nous nous tenons informés de la manière dont les sanctions doivent être comprises et du type de développement dans lequel nous pouvons être impliqués», a-t-il déclaré, soulignant que l’entreprise restait à l’écart des activités couvertes par les sanctions.

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