Une bataille difficile autour des éoliennes à l’assemblage de Frp

Le Parti du progrès (Frp) décide que les municipalités norvégiennes doivent avoir le dernier mot en matière de construction d’éoliennes. La résistance contre l’énergie éolienne est forte dans le parti, cependant.

Le débat sur l’éolien a été de loin le plus long à l’Assemblée nationale du parti, où deux résolutions sur la question devaient être traitées dimanche.

Une proposition d’Oslo Frp sur un arrêt complet de tout développement éolien sur terre et plutôt sur l’éolien offshore, ainsi qu’une proposition du comité éditorial selon laquelle les municipalités devraient avoir un droit de veto en matière de développement éolien étaient à l’ordre du jour.

Cela implique que Frp ne s’opposera pas aux municipalités qui veulent des éoliennes. Cela a parfois conduit à un échange verbal passionné entre divers groupes.

Souhaite accorder un droit de veto aux municipalités

« S’il y a un enjeu environnemental qui a vraiment été engagé ces derniers mois, c’est bien celui-ci », déclare Gisle Meininger Saudland, porte-parole environnemental du Frp.

Il soutient la dernière proposition, qui stipule que « Le Parti du progrès mettra davantage l’accent sur les considérations environnementales dans les cas concernant les éoliennes, et ne dira pas oui aux parcs éoliens qui n’ont pas de soutien local dans les conseils municipaux de toutes les municipalités concernées. ».

« C’est à la démocratie locale de décider. Ce sont des décisions qu’il vaut mieux prendre localement », souligne Saudland. Il a finalement réussi à obtenir le soutien d’une large majorité de l’Assemblée nationale.

Doit utiliser la matière grise

Les délégués du Mange Progress Party sont très sceptiques à l’égard des éoliennes.

« Les éoliennes sont le pire spectacle de la nature norvégienne. Doit-on autoriser des hélices de 250 mètres de haut ? Nous devons dire non à ces terribles mâts laids », demande un délégué.

Il a obtenu le soutien de plusieurs.

« L’énergie éolienne était le plus gros problème médiatique en avril. Beaucoup sont contre le ravage de la nature norvégienne. Nous ne devons pas vendre notre pays », a-t-on souligné en chaire. Le danger d’une hausse des prix de l’électricité et d’une rébellion populaire similaire à la rébellion du péage routier est également évoqué.

« Nous avons maintenant engagé une rébellion contre les murs de péage. Je crains que la même chose puisse se produire en ce qui concerne les éoliennes, qui impliquent une destruction folle de la nature. Nous devons utiliser la matière grise et arrêter tout développement d’éoliennes. Sinon, il y aura des problèmes », a souligné un autre délégué depuis la chaire.


Provoquer

Cela a poussé Mats Ramo de Trøndelag Frp à monter en chaire.

« Les arguments que l’on entend contre l’éolien, la folie prévaut », note-t-il.

« Il y a peu de choses qui me provoquent plus que le fait qu’il y a des gens à Oslo qui souhaitent décider comment nous, à Trøndelag, devons utiliser nos ressources », tonne Ramo. Il souligne que le développement de l’éolien peut entraîner des revenus stables pour les communes.

Le ministre du Pétrole et de l’Énergie, Kjell-Børge Freiberg, promet à son tour de limiter la construction d’éoliennes.

Pas de bombardement de tapis

« Ce pays ne sera pas bombardé de tapis avec des éoliennes », déclare Freiberg. Il souligne que son ministère a refusé 60 pour cent de toutes les demandes de licences d’énergie éolienne.

« Nous sommes favorables au développement d’une électricité rentable et d’investissements privés. S’il y a un désir de tels investissements localement, nous ne rejetterons pas cela », affirme Freiberg.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui
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