Beaucoup ne répondront jamais à la nouvelle exigence norvégienne de citoyenneté, selon NRK, qui propose une formation linguistique aux réfugiés et aux immigrants.
Il existe quatre niveaux du test national d’immigration pour les immigrants: A1, A2, B1 et B2. En Norvège, l’exigence de citoyenneté à ce jour est A2. Dans la proposition de nouvelle loi d’intégration, le gouvernement resserre l’exigence de B1 oral, qui est le deuxième niveau le plus élevé:
«La personne peut comprendre les principaux points d’un texte clair et parler de sujets familiers que l’on rencontre souvent dans le cadre du travail, de l’école et des loisirs. Peut gérer la plupart des situations qui peuvent se produire et peut rédiger des textes simples sur des sujets familiers, et expliquer brièvement et justifier des opinions et des projets. »
Chef de département au Centre d’introduction à Drammen, Inger Gjønnes dit à NRK que, depuis de nombreuses années, une très grande proportion ne réussira jamais à passer B1, même s’ils sont à la fois motivés et travaillent dur,
C’est un niveau étonnamment élevé, et un niveau que beaucoup auront du mal à atteindre, dit Gjønnes.
Pour les personnes ayant une bonne éducation et les personnes habituées à acquérir de nouvelles connaissances, c’est gérable, même si c’est exigeant. Mais beaucoup peuvent avoir peu ou pas de scolarité auparavant, et certains sont même analphabètes, dit-elle.
Le ministre de l’Éducation et de l’Intégration Jan Tore Sanner (H) est ferme sur l’exigence de B1 oral pour la citoyenneté norvégienne.
Le norvégien est la clé de l’intégration et du travail en Norvège, et ici nous devons faire des demandes. Dans de nombreux emplois, des exigences sont fixées pour B1, il n’est donc pas déraisonnable de faire cette exigence, dit-il.
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