en fonctionnementIllustration. Photo: Gorm Kallestad / SCANPIX

L’hôpital universitaire du nord de la Norvège a enfreint la loi lorsqu’un foie a été prélevé sur un patient qui n’était pas légalement mort, selon un rapport d’audit préliminaire du Conseil norvégien de la santé.

Le patient est tombé et a subi des blessures mortelles. Après avoir été admis en urgence dans un hôpital de Tromsø et opéré, les médecins ont conclu qu’il n’était pas possible de lui sauver la vie. Les médecins ont conclu après un diagnostic de décès séparé que le patient était cliniquement mort, mais l’hôpital n’a pas vérifié si le patient était légalement mort, rapporte l’Aftenposten.

Le don d’organes n’est pas autorisé tant qu’une personne n’est pas morte et que la mort est définie comme une «destruction totale du cerveau».

Les hôpitaux sont tenus d’assurer une «confirmation objective» que l’apport sanguin au cerveau a cessé avant que les organes puissent être prélevés. Cela se fait au moyen d’un examen dit d’angiographie par tomodensitométrie. Le médecin qui a vérifié les images a interprété qu’il n’y avait pas de circulation sanguine dans le cerveau du patient.

Mais trois semaines plus tard, un neuroscientifique a conclu que les images avaient été mal interprétées, selon le rapport. L’hôpital a alors informé l’Autorité sanitaire de l’incident.

Le rapport de vérification indiquait que les habitudes de l’hôpital étaient «coupables» et «injustifiables».

Le directeur médical Haakon Lindekleiv a écrit dans un e-mail à Aftenposten qu’il regrettait l’incident et qu’il avait été examiné en interne.

«Nous sommes d’accord avec les évaluations de l’Autorité sanitaire et considérons cela comme une défaillance du système», a répondu l’hôpital, affirmant que le don d’organes à l’UNN est sans danger. Ils ont également ajouté qu’ils établiront des procédures écrites pour le diagnostic par imagerie lors du don d’organes.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui