Normalement, les affaires de protection de l’enfance se déroulent à huis clos, mais pour trois affaires qui doivent être traitées dans les semaines à venir, la Cour suprême a prévu des portes ouvertes.

La décision est liée au fait qu’il existe actuellement un grand intérêt public dans le traitement des affaires de protection de l’enfance en général pour les tribunaux norvégiens, déclare la Cour suprême.

Les procès des trois affaires de la Cour suprême commencent mardi et se poursuivent jusqu’au lundi suivant.

Cela se produit après que la Norvège a été impliquée dans plusieurs affaires de protection de l’enfance devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH).

La CEDH critique la pratique norvégienne
La CEDH a été particulièrement critique à l’égard de la pratique norvégienne avec des conditions strictes pour les droits parentaux lors des transferts de soins. Les décisions de la Cour suprême pourraient conduire à une nouvelle pratique tant au tribunal de district qu’à la cour d’appel dans de tels cas à l’avenir, notamment en ce qui concerne les conditions d’accès.

« L’objectif de la Cour suprême est de fournir des orientations aux autorités de protection de l’enfance et aux tribunaux dans les affaires futures, et d’examiner la nécessité d’un ajustement après les arrêts de Strasbourg », a récemment déclaré le juge de la Cour suprême Toril Marie Øie à FriFagbevegelse.

La Cour suprême souligne que les intérêts de la vie privée des parties et des enfants doivent être protégés, mais la Cour a souhaité prendre des dispositions pour que le plus grand nombre suive les procès. Mais il n’utilisera pas les noms des enfants, des partis ou des municipalités.

Aussi pour le public
En plus des fêtes et des journalistes, il y aura de la place pour un public commun dans la salle où sont traitées les affaires, ainsi que dans deux salles qui transmettront le son et l’image.

«Pour garantir la confidentialité, les informations sensibles ne seront pas non plus lues au tribunal, mais les avocats pourront se référer aux numéros de page et aux paragraphes, afin que le tribunal puisse marquer ce qui est dit. Si les experts nommés par le tribunal doivent s’expliquer devant le tribunal, il conviendra de fermer les portes sous cette explication », déclare la Cour suprême.

Il y aura une interdiction de photographier et de filmer – à l’exception de la presse qui peut en faire la demande. L’enregistrement audio sera également interdit, ce qui inclut également l’enregistrement avec un téléphone portable.

© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui