Seulement dix pour cent de toutes les personnes qui traversent la frontière norvégienne ont été volontairement testées, selon les autorités sanitaires.
-« Il n’est pas réaliste de tester tous ceux qui viennent en Norvège, mais il est possible de tester plus qu’aujourd’hui », a déclaré jeudi le directeur de la Santé, Bjørn Guldvog, lors de la conférence de presse du gouvernement sur la situation de Corona.
Le gouvernement propose donc un plan de subventions affectées pour couvrir les coûts des municipalités pour la création et le fonctionnement de centres d’essais dans certains aéroports, postes frontaliers et ports dans toute la Norvège. Là, tous les voyageurs se verront proposer de se faire tester gratuitement.
Jusqu’à présent, seulement un sur dix a choisi de se faire tester.
-« Nous en sommes très heureux, cela montre déjà dès l’introduction qu’il s’agit d’une offre utilisée », déclare Guldvog. Même si votre test est négatif, l’obligation de quarantaine de dix jours s’appliquera toujours, soulignent les autorités sanitaires.
Le ministre de la Santé, Bent Høie (H), souligne qu’il est important de réduire le risque d’importation d’infection en Norvège.
-« Dans le même temps, nous voulons éviter les conséquences négatives majeures de la fermeture des frontières, par exemple pour les lieux de travail. C’est pourquoi nous renforçons le contrôle et l’accueil de ceux qui entrent en Norvège. », dit-il.
Plusieurs municipalités avec lesquelles la Direction norvégienne de la santé a été en contact ont souligné les difficultés à obtenir suffisamment de personnel de santé pour les stations de test. Cependant, il est permis d’utiliser des assistants possédant les qualifications et la formation nécessaires, tels que des personnes de la défense civile, de la Croix-Rouge norvégienne, de l’Aide populaire norvégienne ou des étudiants en médecine et en soins infirmiers », explique Høie.
© NTB Norway.mw / #La Norvège aujourd’hui
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