Un total de 37% des Norvégiens ont reçu des SMS de faux expéditeurs au cours de l’année écoulée, selon une enquête de NorSIS.

« Trop peu de gens savent qu’il est presque aussi facile d’envoyer un faux SMS qu’un vrai », déclare Vidar Sandland, expert en cybersécurité et conseiller principal du Centre norvégien pour la sécurité de l’information (NorSIS).

Selon l’Autorité norvégienne des communications (Nkom), Telenor a bloqué 45 000 SMS liés à la fraude en une journée en août. L’une des techniques d’escroquerie qui provoque l’arrêt du message est un faux expéditeur, ce que l’on appelle l’usurpation de SMS.

« Les acteurs qui se livrent à ce type de manipulation illégitime de l’adresse de l’expéditeur se trouvent souvent en dehors de la Norvège », explique le conseiller principal Johannes Vallesverd chez Nkom.

Au total, environ 20 millions de SMS ont été envoyés via le système de Telenor ce jour-là.

Les faux messages texte sont principalement utilisés pour inciter le destinataire à donner son nom d’utilisateur, son mot de passe ou ses informations de carte de crédit.

« On peut également vous demander de télécharger un programme qui, dans le pire des cas, donne aux criminels un accès complet à la caméra, au microphone, aux fichiers et aux messages texte. C’est seulement leur imagination qui les limite », dit Sandland.

Il souligne que le téléchargement de ce type d’application de surveillance est dans la plupart des cas un défi associé aux téléphones Android.

Au nom du ministère de la Justice, NorSIS organise le Mois de la sécurité nationale cet automne. L’un des objectifs de la campagne est qu’autant d’entreprises norvégiennes que possible mettent en œuvre un programme de formation pour leurs employés.

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